L'absence de moyens de transport à El Marsa pénalise les habitants de cette petite ville du littoral est de la capitale. La commune d'El Marsa n'est accessible par la RN24 que par une seule rentrée située au sud de la ville. Pour en sortir, il n'existe également qu'une seule voie. De ce fait, les transporteurs évitent de desservir le chef-lieu de la commune par souci de rentabilité. Les transporteurs, qui exploitent la ligne Qahouet Chergui - Aïn Taya, sont normalement obligés de transiter par El Marsa. Néanmoins, ils ne le font pas. Ils pénalisent ainsi toute une population qui se rabat sur les taxis clandestins ou la marche à pied. D'après un responsable local, «la solution réside dans la création d'une nouvelle ligne. Nous sommes en train de travailler sur cette alternative», explique-t-il. En attendant que cette solution soit mise en application, les habitants d'El Marsa continuent à trouver d'énormes difficultés pour se déplacer en dehors de leur commune. «Le problème du transport à El Marsa ne date pas d'aujourd'hui. Nous trouvons des difficultés depuis toujours», assure un habitant de la commune. «Il est de notre droit de réclamer les moyens de transport, d'autant plus que le nombre d'habitants à El Marsa est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement», poursuit-il. La frange la plus touchée par le manque de transport à El Marsa est incontestablement celle des écoliers et des étudiants. «Je suis obligé de marcher deux kilomètres afin de rejoindre le premier arrêt de bus qui se trouve à l'intersection Dokar Boualem», dira une étudiante. Et d'ajouter : «C'est seulement à partir de cet endroit que je peux prendre les bus qui desservent Qahouet Chergui ou Aïn Taya.» Les habitants d'El Marsa lancent un appel aux autorités compétentes afin qu'elles règlent leur problème qui dure depuis des décennies.