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Le sort de la Syrie se décidera en Russie
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Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2017

Vladimir Poutine s'est assuré du soutien des présidents turc et iranien à l'idée de réunir en Russie des représentants du régime syrien et de l'opposition, voyant une «vraie chance» de régler ce conflit malgré les doutes qui continuent d'entourer cette initiative.
Le président de la Russie, principal soutien de Bachar Al Assad, avait réuni Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani dans la station balnéaire russe de Sotchi, pour relancer le processus de paix, alors que le gouvernement syrien, soutenu par l'armée russe, a repris une grande partie du territoire aux rebelles et aux djihadistes.
Il avait multiplié les contacts diplomatiques en amont, accueillant lundi Bachar Al Assad à Sotchi pour son premier voyage à l'étranger depuis 2015, et tenant une série d'entretiens téléphoniques mardi, y compris avec Donald Trump, pour lequel il avait assuré vouloir «une solution a long terme en Syrie». «Une nouvelle étape s'ouvre dans le règlement de la crise», a insisté Vladimir Poutine après avoir réuni pendant environ deux heures ses deux homologues.
Côte à côte, les trois Présidents se sont dits favorables à la tenue d'un «congrès» à Sotchi, une initiative russe lancée dès la fin octobre mais restée lettre morte depuis. L'idée d'un «congrès» avait été rejetée par l'opposition et critiquée par les Occidentaux au motif que toute discussion politique doit se tenir dans le cadre du processus de Genève, organisé par l'ONU depuis 2014 et devant reprendre le 28 novembre.
Maître du jeu
Il est vrai que, depuis l'opération militaire russe en 2015, qui a permis de sauver le régime qui était sur le point de s'effondrer et qui avait constitué un vrai tournant dans cette guerre, le rapport de force est indiscutablement en faveur de la Russie.
Tout en voulant garder l'avantage acquis depuis ces deux dernières années sur le front militaire et consolider ainsi sa position et le retour de l'influence russe dans cette région, Vladimir Poutine veut, dit-il, passer à la phase politique de la résolution du conflit et, pour mieux orchestrer la transition, le président russe a un sérieux atout : il est le seul chef d'Etat à parler directement avec tous les acteurs de la crise syrienne. A cet effet, il a déclaré qu'«il revient au peuple syrien de déterminer lui-même son avenir (…).
Il est évident que le processus (…) ne sera pas simple et exigera des compromis et des concessions de tous les participants, y compris du gouvernement syrien», car après avoir sauvé son régime, le Kremlin veut inclure le président syrien dans le scénario de transition, cependant en coulisses, Vladimir Poutine a peut-être commencé à orchestrer une sortie à terme du Président honni par une large partie de l'opposition syrienne et mis au ban par les Occidentaux.
Divergences
Malgré l'image d'union qui se dégage du sommet tripartite de Sotchi, il en demeure que chaque parti a son propre agenda dans ce conflit, et ceci et encore plus visible entre les positions turques et iraniennes, les premiers exigeant jusqu'à peu le renversement du régime et militaient activement à «chasser Al Assad du pouvoir», les seconds, alliés inconditionnel du régime, ont été les principaux artisans de son maintien au pouvoir sur le terrain.
Divergences aussi en termes d'objectifs, où les Turcs veulent impérativement empêcher l'émergence de revendications kurdes, Recep Tayyip Erdogan a assuré que «l'exclusion des éléments terroristes, qui menacent l'unité politique et l'intégrité territoriale de la Syrie ainsi que notre sécurité nationale, continuera de faire partie des priorités de la Turquie», en référence au groupe kurde PYD et à son aile armée, les YPG.
«Que personne ne s'attende à nous voir accepter de prendre place à la même table (...) qu'une organisation terroriste», a-t-il ajouté, alors que les groupes kurdes jouent un rôle essentiel sur le terrain, notamment dans la lutte contre Daech, et qu'ils jouissent d'un certain soutien international. De son côté, l'Iran veut à tout prix préserver une certaine influence en Syrie, en maintenant en place un régime pro-iranien, notamment en perspectives de la guerre froide latente qu'elle mène face à l'Arabie Saoudite dans la région, et cherche à obtenir une forme d'approbation pour la présence de ses troupes en Syrie, clefs de voûte de sa politique régionale avec le Hezbollah.
Avenir
De leurs côtés, les principales factions de l'opposition syrienne ont entamé des négociations à Riyad pour tenter d'unifier leurs positions. A l'invitation du ministère saoudien des Affaires étrangères, quelque 140 dissidents syriens, issus des nombreux courants d'une opposition divisée, participent à cette réunion, l'objectif étant de mettre sur pied une délégation unifiée pour les représenter aux pourparlers qui doivent s'ouvrir le 28 novembre à Genève, sous l'égide de l'ONU, et l'émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, était également présent.
L'ONU que d'ailleurs Vladimir Poutine veut mettre au centre du «processus politique» qu'il appelle de ses vœux. «Nous espérons que l'ONU rejoindra ce processus dans son étape finale», a insisté le président Russe. Toute la question est de savoir maintenant comment les négociations de Genève peuvent ou non s'articuler sur la réunion de Sotchi et sur l'éventuel congrès de dialogue national syrien, concocté par Moscou. Et le compromis qui pourrait en sortir.


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