Samsung Electronics et Kpointcom ont organisé hier à l'hôtel El Aurassi une journée pour présenter à leurs revendeurs les nouveaux mobiles Samsung, la campagne Chelsea et les programmes d'appui aux revendeurs. Samsung a vendu 32 millions de téléphones au quatrième trimestre 2006, battant son record de vente sur un trimestre, en raison des bonnes ventes de la série Ultra (D900, D830 et X820). Les ventes de l'année ont atteint 118 millions d'unités. Le constructeur sud-coréen est classé en 3e position sur le podium mondial derrière Nokia (Finlande) avec 347,6 millions de portables vendus et Motorola (Etats-Unis) avec 217,4 millions de portables écoulés. Samsung s'est illustré par l'innovation et la course aux pixels : il a mis 10 mégapixels dans un téléphone mobile ! En 2007, Samsung renforcera son haut de gamme en lançant une trentaine de téléphones WCDMA et de téléphones spéciaux focalisant sur les fonctions musique, vidéo et messages. En Algérie, via le groupe Kcom, DarKom et AlgerieKa, Samsung a reconquis le marché algérien en lançant une gamme variée et bien réfléchie malgré l'influence du marché parallèle. Samsung a introduit ce premier trimestre 4 nouveaux modèles : le C130, C300, X510 et le E250 offrant le meilleur rapport qualité/prix, allant de 5500 DA à 14 000 DA qui mettent ces portables à la portée des Algériens. De nouveaux modèles tels que le F300, F500 et la seconde série Ultra seront introduits au second semestre pour conforter ce choix. Khadir Ferhat, DG de KpointCom, a mis en exergue dans son allocution les deux phases du marché algérien, le premier a permis à Samsung de se lancer et d'être parmi les premiers et le second est la période de la concurrence. Ce qui le gêne, c'est le marché parallèle qu'il qualifie de « fléau qui a pris des proportions alarmantes. Nous ne voulons pas voir le parc mobile devenir une sorte de dépotoir par rapport à des marchés qui nous sont voisins ». Reconnaissant que les autorités ont fourni des efforts ces six derniers mois dans la lutte contre le marché noir, il ajoute qu'il faut maintenir la cadence et éviter les opérations qui nous donnent plutôt l'impression qu'il s'agit d'opérations tape-à-l'œil. Il faut savoir que le marché de la vente du mobile est un secteur générateur d'emplois (30 000 personnes). A Maghnia par exemple, selon ses déclarations, 500 unités de marque Samsung passent les frontières par jour sans parler des autres marques, généralement de bas de gamme. Le haut de gamme provient d'Espagne et d'Angleterre (le prix des terminaux subventionnés par les opérateurs). Il faut savoir aussi que les frais de douanes et les taxes pèsent lourd et qu'entre 50 et 200 DA/pièce sont versés à l'ONDA selon le nombre de sonneries. Le marché algérien qui a connu la banalisation du téléphone portable a vu le prix de la carte SIM passer de 25 000 DA à 200 DA et celui du terminal de 20 000 DA à 4000 DA. Mais il a besoin aujourd'hui d'être organisé. Selon les observations des revendeurs, le client algérien évolue dans ses goûts : il veut des téléphones avec appareil photo, bluetooth et des couleurs. En 2007, le moyen et le haut de gamme feront une percée. Hogan Shin, directeur général de Samsung Algérie, a affirmé : « Le marché n'est pas aussi porteur comme au préalable. Il est en phase de stabilisation. Il n'y aura pas de challenge. Un partenariat avec les revendeurs fera notre force. Ils s'appuieront sur la notoriété de Samsung qui est présente en Algérie depuis 2001 et la variété des modèles. »
