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L'art et l'engagement en débat
Colloque Abdelhamid Benzine
Publié dans El Watan le 08 - 03 - 2007

La Bibliothèque nationale d'Algérie (BN) à Alger accueille depuis hier le colloque Abdelhamid Benzine sous le thème « Art et engagement ».
Dans son allocution d'ouverture, l'écrivain Ahmed Akkache évoque des questions ayant trait à la place et au rôle de l'artiste et de l'intellectuel dans la société où il vit. Entre autres questions, est-ce que l'artiste et l'intellectuel doivent opter pour la neutralité face aux problèmes de la société ? Est-il logique qu'ils restent indifférents à l'injustice qui sévit dans la société ? Pour l'intervenant, l'artiste ne peut être neutre, « mais il y a des exceptions » A titre d'exemple, Albert Camus qui avait à choisir « entre la justice et sa mère a choisi sa mère, alors que nous le considérons comme algérien. D'autres aussi ont fait le même choix ». En parallèle, Jean-Paul Sartre s'est révolté contre sa mère « pour défendre la justice. Il a revendiqué la justice pour le peuple français et pour les peuples colonisés ». Aujourd'hui, poursuit Ahmed Akkache, les valeurs qui caractérisent ce pays lesquelles ont façonné « le courage de notre peuple sont remises en cause et on s'efforce à leur substituer d'autres valeurs ». Ainsi, l'Algérie est « assaillie par des conceptions qui font qu'on ne pense qu'à l'argent et au confort matériel ». Dans cette logique, il est constaté « des froissements de vestes qui se retournent ». Des froissements qui « se font de plus en plus brûlants ». Autre constat, « les soi-disant repentis qui n'ont jamais demandé pardon sont traités en seigneurs. Pourtant, la mort continue à ravir des gendarmes et des policiers ». Entre temps, l'argent des cotisations sociales et des entreprises publiques « est entre les mains des escrocs du genre Khalifa ». Si l'Algérie reste sur cette voie, « on nous assurera que des experts étrangers viendront nous montrer comment préparer notre couscous. Ainsi, ils nous imposeront des habitudes de soumission et d'abdication ». L'écrivain se dit inquiet quant à « la perte de l'esprit de résistance nationale. On se demande alors comment développer notre pays avec des compagnies étrangères. Comment concevoir une stratégie d'industrie nationale avec les investissements directs étrangers. Sachant que ce sont ceux qui ont détruit notre industrie nationale qui brandissent aujourd'hui l'idée de stratégie d'industrie nationale ». Parmi d'autres interventions enregistrées, on peut citer la communication de Mme Florence Morali, enseignante à l'école d'art de Toulon, intitulée « Pratiques artistiques et urgence critique ». Pour l'intervenante, l'art « engagé n'a pas toujours contribué à la critique de l'histoire et certains régimes totalitaires ont su l'instrumentaliser au service d'une politique ». Aujourd'hui, « on assiste à une redéfinition de l'art engagé : celui-ci interpelle nos identités sociales et notre capacité à prendre part à ces nouvelles dialectiques entre le particulier et le collectif, le singulier et le particulier ». Dans sa communication « Art et démocratie », la présidente de l'association tunisienne d'esthétique et de poétique, Mme Rachida Triki, indique que « la consommation culturelle massifiée menace l'individualité du citoyen en le privant de la singularité de son expérience sensible, de ses désirs et de l'autonomie de son jugement de goût. C'est que la machine du marketing standardise les comportements en produisant à la fois les objets de tous genres et leur désir. Elle le fait par un contrôle subtil ». Alors que cette forme de « démocratisation de la consommation par les industries culturelles prétend se fonder sur l'exclusion de l'élitisme pour une égalité de la réception et du goût ». Dans cette situation, l'art dans son engagement doit œuvrer pour le droit à « l'existence dans la singularité » et l'égalité « des individus dans leurs différences ».

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