Une commission technique conjointement présidée par les représentants des chauffeurs de taxi affiliés à l'UGCAA et des cadres de la direction des Transports, vient de voir le jour dans le cadre de la réhabilitation des taxis de ville et l'officialisation du gel des livrets de place, deux revendications essentielles de cette corporation qui compte 7 000 membres. Selon M. Kandsi, secrétaire général de la section taxi de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), l'implication de cette commission favorisera le dialogue entamé depuis quelques temps avec les services compétents de la ville. Il s'agit surtout de surmonter les difficultés de la prise en charge des problèmes socioprofessionnels des chauffeurs de taxi. Ces derniers exigent également la suppression pure et simple des arriérés de la TVA comptabilisés avant 2003. Le représentant de la section syndicale de l'UGCAA explique cette décision par sa nature rétroactive illégale qui frappe de plein fouet une corporation déjà, selon lui, largement obérée par les impôts. « Nous souhaitons des pouvoirs publics la création d'un chiffre d'affaires fixe qui permettra aux chauffeurs de taxi de s'acquitter de leurs taxes professionnelles », affirme M. Kandsi. Par ailleurs et dans le cadre de la mise en service des stations de ville, une commission regroupant des éléments de la gendarmerie nationale, de la sûreté de wilaya, des membres de la DRAG, des services de l'APC et des représentants des chauffeurs de taxi prendra en charge la supervision des opérations d'installation des plaques de stationnement et l'aménagement des aires destinées aux taxis.
