Les vœux du président du directoire, Omar Ketroudji, ont été visiblement exaucés. L'appel du pied fait en direction des « Eléphants » du Doyen a été par ailleurs entendu. Aussitôt dit, aussitôt fait, un « conclave » a été organisé dimanche dernier, présidé par le président d'honneur de l'association El Mouloudia, Rachid Marif, alors qu'en principe et selon la DJSL d'Alger, l'équipe dirigeante en place se devait de mettre sur pied, le « plutôt sera le mieux », « une assemblée générale élective » et surtout « une mise en conformité avec les textes régissant les associations sportives », en dépit du fait que le statut actuel du MCA est quelque peu ambigu, et seul « un staff dirigeant, démocratiquement élu et légitime, était en mesure de remettre de l'ordre dans la famille du Doyen. » En outre, avec la contribution des « membres de la fondation Derriche » contre toute attente, le directoire s'est étoffé avec le retour du Pr Tahmi, du Dr Bachir Zoubir, de Me Hamani et de Khaled Adjani, ceux-là qui, dans un passé très récent, « ont refusé de faire partie du directoire. » Ainsi, cette réunion que d'aucuns présageaient « comme salutaire et une sortie de crise du vieux club algérois », voilà que ses participants annoncent la mise en place d'une commission en charge de l'élaboration du projet de révision des statuts dans la perspective de la mise en place d'une société par actions et « décident l'installation d'une commission ad hoc chargée de la préparation de l'assemblée générale extraordinaire, appelée à examiner et à adapter les statuts amendés vers la dernière semaine du mois de mai 2007 ». Et une fois cette étape franchie, « tenue de l'AG élective mi-juin correspondant à la fin de la saison sportive » à travers le communiqué du directoire en date du 23/4/2007. Ainsi, « la date limite de dépôt des candidatures comme annoncée », « effacée d'un revers de la main », le rendez-vous de l'AGE « future et rénovée » devient de plus en plus incertain. La conduite des affaires d'un « club historique » comme le Mouloudia d'Alger, telle que menée par le staff dirigeant actuel, augure-t-elle de nouveaux horizons bénéfiques pour le Doyen ? Ou est-ce un gain de temps pour se maintenir en place ?
