Un pacte d'honneur pour les partis L'installation officielle des commissions communales s'est faite le 21 du mois écoulé, d'après le coordinateur de la commission de wilaya de surveillance des élections législatives, qui avait animé hier une conférence de presse au niveau de la maison de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa. Une rencontre a été programmée avec les têtes de liste avant le lancement de la campagne électorale afin « d'apaiser la tension », selon ses propos ; il proposera aux représentants des 21 partis de mettre au point un pacte d'honneur « pour une campagne électorale démocratique », qui englobe tous leurs objectifs communs. Entre autres objectifs visés, il est fait mention d'œuvrer pour sensibiliser, voire encourager les citoyens à participer massivement aux élections législatives en vue. Le respect mutuel des différents partis n'a pas été en reste, puisqu'il a été préconisé dans le pacte d'encourager le dialogue entre les candidats, et mettre en avant le bien de la nation et celui du citoyen et de là, soutenir un discours politique adéquat et qui œuvre pour les droits de tout un chacun. Le conférencier déclarera que seulement deux recours « sans grande importance et réglés sur place » ont été enregistrés depuis le début de la campagne électorale. La wilaya de Constantine compte 523 028 inscrits au niveau des 12 communes, 188 centres et 1050 bureaux de vote. Le FLN honore les journalistes a l'occasion de la Fête des travailleurs et de la Journée mondiale de la presse, le directeur de la campagne électorale du FLN a organisé hier, au niveau de son siège, une réception en l'honneur de l'ensemble des journalistes. A cette occasion, des fanions portant l'emblème du FLN, des cassettes audio de l'hymne national et d'autres présents ont été distribués aux militants ainsi qu'aux journalistes. Le responsable de la communication saisira l'occasion pour remercier l'ensemble des médias « pour les efforts remarquables qu'ils fournissent pour transmettre le message ». Le faux bond d'El Infitah Le Mouvement El Infitah (ME), nouvelle appellation du Mouvement national de la jeunesse algérienne (MNJA), a fait faux bond, mardi dernier à la maison de la culture Al Khalifa. Pourtant, la presse a bel et bien été avisée quelques jours plus tôt pour la couverture d'un meeting du président Amar Bouacha. Les représentants de la presse ayant fait le déplacement, se sont retrouvés devant des portes fermées. Contretemps ou déprogrammation, le ME illustre la désorganisation de certaines formations politiques qui se sont trouvées en net déphasage par rapport aux favoris des élections législatives, dans une campagne où les uns et les autres ne concourent pas avec les mêmes moyens. Ceci n'a pas manqué d'ailleurs de faire réagir le représentant de la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya(DRAG) qui, dans une déclaration faite à la radio locale, a soulevé le non-respect par les partis quant aux délais impartis pour déposer une demande d'autorisation à la tenue d'un rassemblement populaire lequel exige une préparation afin d' assurer la sécurité. Un défaut de procédure qui a fini par pénaliser « les mauvais élèves ». La culture exit Alors que la culture reste toujours le maillon faible et le dernier souci de la majorité des partis politiques, la campagne électorale n'est pas passée sans mettre dans l'ombre les manifestations du mois du patrimoine. Malgré un effort affiché par les autorités pour « décompresser » l'ambiance qui règne dans la ville, les choses ne semblent pas se dérouler comme le souhaitaient les associations culturelles qui attendent toujours cette période de l'année pour entamer leur « dépoussiérage ». Il est vraiment difficile de trouver un espace libre pour s'exprimer. Après le mois d'avril et les festivités de Youm El Ilm, la ville de Constantine replonge dans la monotonie.
