Honnêtement, je pense que tout s'est déroulé sereinement, sans trop de problèmes entre les partis et entre ces derniers et l'administration. Il y a certes eu l'affichage sauvage de la part de la plupart des partis, mais après nos remarques, les autorités concernées ont réagi », déclarera le responsable de la CWISEL. C'est ainsi que le FNIC, champion de l'affichage sauvage, s'est vu admonesté par la wilaya d'abord, et par l'APC ensuite. Ce parti, jusque-là inconnu, s'est propulsé au devant de la scène grâce à « un affichage sauvage qui a dépassé les bornes », selon les propos d'un candidat d'El Islah. El Islah lui-même, à la veille de son meeting, ne s'est pas embarrassé pour « décorer » tous les murs du centre culturel Al Khalifa d'affiches représentant ses candidats, promettant de tout remettre en ordre le lendemain, après que la CWISEL a exprimé sa désapprobation. Pour l'anecdote, El Islah a pu avoir accès à Al Khalifa, suite au désistement du FLN à son profit, bénéficiant aussi de la sono du RND, gratuitement. Une collusion entre des partis qu'on ne soupçonnait pas, à moins qu'une nouvelle alliance présidentielle ne se dessine. Pour pousser plus loin l'anecdote, il faut savoir que le parti de Aboudjerra a été obligé d'enlever les affiches où apparaissait l'imam Benbadis, sa famille ayant estimé que « l'héritage du cheikh appartient à toute l'Algérie ». Et de son côté, le RA a mis les pieds dans le plat en placardant des…affiches, sur lesquelles il y avait en toile de fond la statue du général Lamoricière, de sinistre mémoire. Ce parti sera obligé de corriger le tir suite à l'intervention de la CWISEL.
