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1ere partie
La société civile en Algérie, un mythe aujourd'hui, une réalité demain
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2007

Sans l'intervention directe et organisée de la société civile, tous les maux dont souffre le pays depuis le recouvrement de son indépendance continueront de perdurer et, probablement, de s'aggraver jusqu'à l'explosion finale.
Ce n'est pas ici le lieu de ressasser tous les avatars qui ont frappé l'Algérie depuis 1962, qu'ils soient politique (développement caricatural d'un système mis en place par des prédateurs pour des prédateurs), économique (système qui n'avait d'autre finalité que le partage entre les prédateurs précédents de la rente pétrolière), social (développement exponentiel de tous les maux sociaux) et culturel (négation de l'identité nationale, falsification de l'histoire et ruine de l'école). Le diagnostic du naufrage du bateau Algérie (causes, conséquences et mesures à prendre) a été régulièrement établi par tous les observateurs sérieux ; le système lui-même. Depuis l'arrivée au pouvoir, le président Bouteflika a pris la mesure du désastre et a même lancé publiquement des pistes de redressement pour la presque totalité des secteurs sinistrés. C'est essentiellement au niveau de la volonté politique que le bât blesse. Les maîtres du système ne veulent pas du changement qui les pousserait vers la porte de sortie. Par ailleurs, la quasi-totalité des responsables qui tiennent les rênes du pouvoir, au sommet comme aux échelons intermédiaires, est incapable d'imaginer, autrement que par le verbiage et la démagogie, les solutions aux problèmes fondamentaux du pays. Le peuple algérien (concept que les tenants du système ont usé jusqu'à la corde) a perdu depuis longtemps tout espoir de voir la situation s'améliorer et ne croit plus aux promesses de politiciens qui n'ont d'autre objectif que leur bien-être personnel et celui de leurs proches. Sa réaction est une démobilisation totale vis-à-vis de la chose publique, et parfois, quand la coupe est vraiment pleine, l'émeute violente et soudaine. Ni l'une (la démobilisation) ni l'autre (l'émeute) ne peuvent résoudre les problèmes du pays et remettre le citoyen au centre des préoccupations des dirigeants politiques, qu'ils soient au pouvoir ou qu'ils se préparent à y accéder. La solution, tout le monde en est convaincu, est dans la mobilisation citoyenne à l'intérieur d'associations de la société civile. Dans tous les pays disposant d'un régime démocratique ou, comme ce devrait être le cas de l'Algérie, en transition vers un régime démocratique, les problèmes des citoyens, quels que soient les domaines considérés, sont pris en charge par des organisations souvent créées spécialement pour leur résolution. Ces organisations servent d'abord de centre d'expertise pour comprendre les tenants et aboutissants des problèmes posés, ensuite de champ de dialogue entre les citoyens concernés, puis de centre de proposition des solutions les plus adéquates et enfin d'intermédiation avec les pouvoirs publics et les décideurs, pour les prises de décisions et l'application sur le terrain des dites décisions. Ce sont ces organisations, qui, à côté des intellectuels, artistes, sportifs de haut niveau,… qui constituent la société civile et jouent un rôle primordial pour faire entendre la voix des citoyens et obliger les pouvoirs publics à la prendre en considération. Plus que la presse (aussi indépendante soit-elle), plus que les médias en général, c'est la société civile, qui, par son dynamisme, sa diversité, la prise en compte de tous les aspects d'un problème, constitue le véritable contre-pouvoir. Celui dont la vigilance n'est jamais prise à défaut et qui est véritablement à l'écoute du monde dans lequel il vit. Plus la société civile est forte et organisée, plus les droits du citoyen sont respectés, plus son environnement social, culturel et même physique est protégé. Moins la société civile est dynamique et moins les droits des citoyens entrent en compte dans la définition des politiques économiques, sociales et culturelles des pouvoirs.
La faiblesse organique de la société civile algérienne
L'Etat algérien, à l'instar de la grande majorité des Etats des pays du Sud, a pris théoriquement conscience de l'indispensable développement des organisations de la société civile. Il a élaboré la totalité des outils juridiques indispensables pour les encadrer : tout au long des décennies postindépendance, il a édicté les ordonnances, lois et règlements nécessaires à la création et au fonctionnement des associations de la société civile. Mais à aucun moment, le pouvoir n'a accepté d'avoir en face de lui une société civile forte, indépendante de lui, constituant un contre-pouvoir puissant et crédible et, en fin de compte, pouvant remettre en cause sa légitimité (historique ou autre). Depuis toujours, les analystes se sont rendu compte de l'immense faiblesse de la société civile algérienne, de son absence d'organisation et surtout de l'absence d'une politique globale visant à son développement et à la généralisation de son champ d'intervention. Une lumière était pourtant apparue au lendemain des émeutes populaires du 5 octobre 1988 et de l'immense espoir de réformes qu'elles ont engendrées. Espoir très rapidement déçu tant la reprise en main, sous prétexte de la lutte antiterroriste de la décennie 1990, a vidé de leur contenu les quelques réformes politiques, économiques et sociales accordées par le pouvoir, le temps de se refaire une santé quelque peu ébranlée par les événements. Quel que soit le domaine considéré, on ne peut que se désoler de l'extrême faiblesse, voulue par les décideurs, de la société civile, cet espace d'intermédiation entre les citoyens et les champs politique et administratif, dans lesquels se prennent les décisions qui engagent le devenir de tout un peuple. Depuis l'indépendance, toutes les décisions importantes qui ont engagé le pays, souvent dans des voies sans issues, ont été prises en vase clos, par le seul pouvoir politique du moment. Le peuple, soit directement quant on lui demande son avis autrement que par des référendums artificiels, aux résultats connus d'avance, soit indirectement par des représentants véritablement crédibles, n'a eu que très peu d'occasions de dire son mot ; ou quand il l'a fait, c'est par la violence des émeutes populaires, ce qui démontre l'absence de prise en charge à tous les niveaux de ses aspirations légitimes au mieux-être. Le niveau de la représentation politique a de tout temps démontré son absence de crédibilité. Quel que soit le niveau considéré – y compris celui de chef de l'Etat – les citoyens dans leur quasi-totalité n'ont marqué que de la défiance envers elle : les élections ont depuis toujours été dénoncées comme manipulées et truquées ; les « élus » de tous les niveaux ont toujours fait preuve de mépris envers le peuple qui les a théoriquement élus ; les fonctionnaires, les gestionnaires de biens publics qui disposent de quelques pouvoirs en font de même ; seuls comptent, pour les uns et les autres, les intérêts matériels qu'ils peuvent retirer des postes dont ils ont la charge. L'intermédiation politique et administrative a donc perdu de sa crédibilité depuis très longtemps. Ce ne sont pas les quelques acquis non encore confisqués des émeutes populaires d'octobre 88 et de Kabylie qui peuvent changer quoi que ce soit à cette donnée : les partis politiques (y compris ceux des mouvances démocratique et islamiste) ont totalement gaspillé le capital de crédibilité dont ils étaient porteurs au commencement. Le comportement de leurs représentants dans les assemblées élues ou dans les différents exécutifs ont montré aux citoyens que « la mentalité de prédateurs » des militants FLN des trente premières années de l'indépendance a essaimé à travers tous les autres partis politiques : aucun d'entre eux n'a comme programme politique réel le bien-être du peuple, et seulement lui. Même les partis les plus en pointe dans le domaine de la lutte contre la corruption (FIS et FFS compris) ont eu le même comportement de prédateurs quand l'occasion leur a été donnée de gérer, qui des communes, qui des wilayas, qui des départements ministériels. Ne parlons pas de ces députés et sénateurs, toutes tendances confondues, qui, toute honte bue, ont refusé, des semaines durant, de légiférer avant l'adoption de leur statut particulier et des avantages matériels qui leur sont accolés. Et ce ne sont pas les élections législatives de ce mois de mai qui changeront quelque chose à cette donne ; il n'y a qu'à voir le peu d'intérêt populaire suscité par la campagne électorale pour s'en convaincre. Nos hommes politiques se sont définitivement décrédibilisés quant à leur compétence et surtout, à leur volonté « de servir » et non pas « de se servir ».
L'intermédiation sociale par la société civile
L'enrichissement illicite des uns et des autres, le faste provocateur d'une caste d'apparatchiks et d'arrivistes de tous poils, le comportement méprisant de tous ceux qui disposent d'un pouvoir ou d'une responsabilité, ont participé à enlever à nos responsables la couche de verni de compétence, d'honnêteté et de sincérité dont ils essaient de se couvrir. L'Algérien, même s'il va voter et choisir ses représentants, le fait sans illusions : il vote parce qu'il se sent souvent obligé de le faire (qui n'a pas entendu des proches lui affirmer que s'ils ne votaient pas, l'administration ne leur délivrerait plus aucun document ?) ou par simple devoir envers leur conscience, ou encore parce qu'ils espèrent des retombées sonnantes et trébuchantes de la part de celui ou ceux qu'ils ont contribué à faire élire. L'intermédiation politique ne deviendra crédible que quand une autre intermédiation, celle de la société civile, l'aura obligée à changer son comportement de prédatrice par un comportement plus altruiste et plus en phase avec les besoins des citoyens. C'est le dur combat que doit mener la société civile pour faire évoluer le système politique algérien, immobile et sclérosé, vers un système ouvert, réellement démocratique dans lequel le bien-être du citoyen est réellement au centre des préoccupations du politique et de l'administration. C'est tout le bien que l'on peut souhaiter à tous ceux, pas encore assez nombreux malheureusement, qui se battent, souvent depuis des décennies, pour imposer la société civile comme partenaire, puissant et incontournable, des pouvoirs publics. La formule société civile renferme une multitude de contenus qui ont pour point commun la défense du bien général au détriment du particulier. En règle générale, c'est la définition anglo-saxonne qui tient le plus la route ; pour elle, la société civile est « l'ensemble des rapports interindividuels, des structures familiales, sociales, économiques, culturelles, religieuses qui se déploient dans une société donnée, en dehors du cadre et de l'intervention de l'Etat » (Jean-Louis Quermonne. Les Régimes politiques occidentaux. Seuil, 1986). C'est l'indépendance vis-à-vis de l'Etat et du politique qui est le critère essentiel de la société civile. A ce critère, il convient d'ajouter celui de « but non lucratif » : les organisations de la société civile ne cherchent pas de bénéfices financiers à travers les actions qu'elles mènent. On peut donc affirmer qu'est partie prenante de la société civile, toute organisation, à but non lucratif, non politique et non organiquement rattachée à une organisation étatique ou politique, qui a pour objet la promotion ou la défense d'une cause sociale globale ou particulière. C'est le cas bien entendu des syndicats et unions professionnelles de tous genres, non rattachés au pouvoir comme l'étaient les organisations de masse du parti unique ; c'est aussi le cas des organisations de défense des droits de l'homme, des femmes, des enfants, des malades, des consommateurs ; c'est encore le cas des associations et comités de quartiers, de villages, de cités ; il en est de même des associations et comités à caractère scientifique, culturel, sportif et même religieux ; c'est aussi le cas des organisations qui luttent contre les discriminations de tous les ordres, ainsi que contre les actes barbares et/ou avilissants ; celles qui se battent pour éliminer la corruption des mœurs politiques, judiciaires, administratives et politiques ; cette liste n'est, bien sûr, pas exhaustive. Les organisations de la société civile ont été dénommées « associations » par la loi algérienne. La loi 90-31 du 4 décembre 1990, qui régit aujourd'hui encore les associations, les définit comme suit dans son article 2 : « L'association constitue une convention régie par les lois en vigueur dans le cadre de laquelle des personnes physiques ou morales se regroupent sur une base contractuelle et dans un but non lucratif. » La société civile n'est pas exclusivement constituée d'associations. Elle peut être aussi constituée d'individus non organisés au sein de groupes : c'est le cas des hommes de culture, d'intellectuels de tous bords, de scientifiques et autres. Même s'ils ne sont pas regroupés dans des organisations particulières, ils font partie, individuellement, de la société civile. C'est la reconnaissance par la société de leur réussite sociale, leur talent, leur génie ou leurs compétences hors normes dans un ou des domaines particuliers, qui font d'eux des éléments essentiels de la société civile. Il est de notoriété publique que l'intervention d'un artiste renommé, d'un sportif au sommet de sa gloire, d'un homme de science émérite, d'un journaliste réputé, d'un grand homme de religion, d'un philosophe reconnu, en général d'un « people » qui jouit d'une bonne réputation, fait plus pour l'évolution d'une cause que mille écrits ou manifestations. Ce sont les organisations de la société civile, qui, dans le monde entier, trouvent des solutions acceptables aux innombrables problèmes sociaux qui se posent aux Etats/nations ou à l'humanité toute entière. Ce sont elles qui, par leur travail de fourmis, ou au contraire, par leur intrusion soudaine et souvent violente dans la vie politique, font prendre conscience aux populations comme aux gouvernants de la gravité des problèmes vécus, des situations bloquées, des risques encourus,… et participent à leur trouver les solutions idoines. Ce sont encore elles, quand les situations sont bloquées du fait de positions inconciliables, mobilisent les citoyens en vue d'obliger les responsables concernés à prendre les décisions qui conviennent. La société civile est, depuis quelques décennies, sortie du champ étroit des Etats/nations. Elle a investi le champ international dans lequel se joue l'avenir de l'humanité. Pour tous les problèmes mettant en cause l'humanité, et ils sont innombrables, ce sont les organisations à caractère multinational qui s'en saisissent et les font évoluer : défense des droits de l'homme, de la liberté d'expression, de la liberté de pensée, de la liberté de travail ; écologie et lutte contre le réchauffement climatique ; lutte contre la corruption ; défense des droits de la femme, des droits de l'enfant, des libertés syndicales ; promotion des choix de systèmes économiques de substitution (commerce équitable, altermondialisation, etc.). Il y a pratiquement des organisations non gouvernementales à caractère multinational dans tous les domaines de la vie sociale. Très souvent, elles se limitent à faire du lobbying puissant et permanent sur les Etats et les organisations supranationales ; les résultats sont souvent au rendez-vous. Quand les Etats et/ou les organisations supranationales font la sourde oreille et résistent au lobbying, les ONG font pression sur eux par des moyens plus percutants tels que la mobilisation populaire, les sit-in et autres actions de blocage, les campagnes de presse, les grèves, etc. La tendance à l'internationalisation de la société civile n'a pas pour autant supprimé le rôle primordial et indispensable d'organisations qui n'interviennent qu'à l'intérieur des Etats/nations et leurs démembrements. Avec cet avantage certain de pouvoir bénéficier de l'aide et de l'expertise d'organisations de la société civile activant à l'échelle mondiale ou régionale (UE par exemple).
(A suivre)


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