La 1re sortie d'inspection et de travail du nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports a eu lieu vendredi dernier dans la wilaya de Tipaza. Une visite qui n'avait, d'ailleurs, pas été préparée. Après avoir remis les médailles aux rameurs du 3e Championnat maghrébin d'aviron, M. Djiar s'est rendu sur les lieux de compétition et d'hébergement inscrits dans le cadre de l'organisation des Jeux africains. Au niveau du site du barrage de Boukerdane (Sidi Amar), El Hachemi Djiar a exhorté les trois entreprises de réalisation de la superinfrastructure de multiplier les effectifs pour qu'elle soit fin prête pour l'événement sportif continental. L'Etat avait alloué 21 milliards de centimes pour la construction de ce joyau du secteur de la jeunesse et des sports et celui du tourisme. « Vous devez travailler avec la formule de 3 équipes et vous mobiliser, sans bâcler le travail. Il faut que cet endroit se transforme en une fourmilière, car c'est l'image de l'Algérie qu'il faut défendre en premier lieu, à travers ses entreprises et ses athlètes », a-t-il déclaré aux responsables des entreprises. Au champ de tir en voie de réalisation, implanté au pied du mont du Chenoua (Tipaza), le ministre de la Jeunesse et des Sports s'est montré peu enthousiaste face au rythme du chantier. C'est une opération centralisée qui se caractérise par une incohérence totale. M. Djiar appréhende les promesses faites par le technicien de son département ministériel, en se rendant compte que ses questions liées à l'aspect technique et organisationnel sont demeurées sans réponse précise. La disponibilité de la wilaya de Tipaza ne peut suffire pour être fin prête au rendez-vous des Jeux africains, si à l'échelle centrale on ne suit pas rigoureusement toutes les taches inscrites pour la réalisation de ce champ de tir aux normes internationales. Sceptique, le ministre a promis de revenir dans la semaine sur ces sites afin de rattraper le retard et achever les travaux au plus tard fin juin. « Il faut informer le wali et le ministre. Je vois qu'il n'y a pas de bureau d'études sur le chantier, et les ouvriers travaillent sans la présence de leurs responsables. Il faut s'organiser dans le travail pour achever les travaux dans le but de redorer le blason de notre pays », conclut-il. Un défi. Le membre du gouvernement s'est rendu par la suite à Tipaza, Koléa et Douaouda pour s'enquérir de la situation des infrastructures sportives devant accueillir les athlètes et les officiels des Jeux africains. Des infrastructures, faut-il le rappeler, prêtes, car inscrites dans le plan de développement local de la wilaya.
