La réalisation du stade Ferhani, qui a suscité une indignation de la part des riverains et soulevé moult interrogations concernant le choix du site d'implantation, traîne en longueur et ce, depuis des années. L'ouvrage, dont les travaux ont été lancés en décembre 2003, devait être livré au terme de 18 mois. Mais le retard accusé est justifié, selon des responsables de la DJS, par des impondérables techniques. En effet, l'étude, conçue initialement par le bureau d'études Berep pour une capacité d'accueil de 17 000 places, a été revue à la baisse. Le stade n'accueillera finalement que 3000 personnes. Les travaux, qui ont été confiés au départ à l'entreprise chélifienne Enir, n'ont concerné qu'une partie, à savoir le terrassement et la réalisation de deux tribunes inachevées. A l'arrêt depuis deux années, les travaux ne reprendront qu'au mois de novembre, soit après l'opération ouverture des plis désignant les meilleures offres technique et financière du maître de l'œuvre, apprend-on. Selon les responsables de la DJS, le stade, qui aura un rayonnement régional, a déjà englouti une enveloppe de 80 millions de dinars. L'ouvrage qui mobilisera, il est évident, un budget conséquent, disposera d'un terrain dont le revêtement synthétique sera de la 4e génération, d'un terrain de réplique, d'un parking d'une capacité de 100 véhicules, d'une aire de jeu et d'une cafétéria. Sa livraison est prévue en juin 2008.
