Les résidentes de la cité universitaire Nahas Nabil crient leur désarroi face aux conditions d'hébergement qu'elles qualifient de « désastreuses, ne satisfaisant en aucun cas le minimum de leurs besoins ». En effet, c'est à travers un rassemblement impressionnant organisé hier à l'intérieur de l'enceinte de la cité, que ces résidentes ont décidé d'exprimer leur ras-le-bol d'une situation devenue insupportable en cette saison hivernale. « Assez ! Disent-elles. Que les autorités interviennent pour prendre en charge nos problèmes ». Elles citent, à ce propos, les problèmes liés au transport, à la sécurité et à la restauration, mais surtout le chauffage et les conditions d'hygiène, qui font défaut à l'intérieur et à l'extérieur des pavillons. Un bref regard que nous avons jeté renseigne sur la saleté qui prévaut dans l'enceinte de cette résidence. Des amas d'objets hétéroclites, des baguettes de pain moisi, entassées à l'intérieur et à la sortie des pavillons. Une odeur repoussante émanant d'un égout, s'écoulant derrière le restaurant de la cité, vous prend à la gorge, alors que celle se dégageant des WC vous donne la nausée. Les étudiantes se plaignent également de l'humidité qui suinte du plafond et des murs des chambres situées aux pavillons I et H. En ce sens, elles disent craindre d'éventuels accidents, comme celui qu'a vécu tout dernièrement l'une de leurs colocataires qui a failli être électrocutée dans sa chambre.aOutre ces problèmes soulevés, les protestataires évoquent celui du chauffage qui ne fonctionne pas dans les chambres des pavillons I et H. Interrogé sur ces défaillances, Lakhdar Mansouri, directeur de la cité Nahas Nabil, s'est montré rassurant, et nous apprendra que des travaux d'étanchéité ont déjà commencé hier pour être achevés dans les meilleurs délais. Notre interlocuteur annoncera également qu'à partir d'aujourd'hui, tous les chauffages seront en état de fonctionner.
