La mise sur pied d'une cellule technique pour la concrétisation du projet de réhabilitation, de revalorisation et de restauration du patrimoine urbain de Sidi El Houari a été au centre des débats d'une réunion tenue, hier, au siège de l'Hôtel de Ville, en présence des deux experts de l'agence espagnole internationale pour le développement (AEID), des représentants des directions de l'Urbanisme, de la Culture, du bureau d'études Mokhfi et de l'APC d'Oran. Ce projet, qui s'inscrit dans le protocole d'appui dans la gestion du patrimoine historique et culturel du « 'Vieil Oran », au titre de la coopération algéro-espagnole, permettra, à la faveur d'une assistance technique, de lancer les travaux de revalorisation des immeubles en s'appuyant sur les orientations du plan d'urbanisme de l'aménagement urbain (PDAU), du groupement d'Oran, et du plan d'occupation du sol (POS) en voie de réalisation. En fait, c'est un programme de sauvegarde et de mise en valeur des pièces architecturales identifiées en 2007 dans la cité de Sidi El Houari qui sera lancé à compter d'aujourd'hui par cette cellule pour laquelle des locaux entièrement équipés ont été affectés au siège du secteur urbain, afin d'être plus près de la population et du site concernés. Des archéologues, des architectes et des urbanistes auront à effectuer, dans un délai de 7 mois, aux côtés des deux experts espagnols, les investigations nécessaires pour mener dans les normes requises les travaux de restauration et de réhabilitation du bâti dans ce quartier qui recèle des monuments et des édifices datant des périodes espagnole et ottomane, d'une grande valeur archéologique. Avec l'assistance technique de l'agence espagnole, les promoteurs de ce projet ont également inscrit dans leur programme d'action la mise en place d'une école chantier au profit des jeunes du quartier de Sidi El Houari, dans le cadre de l'insertion socioprofessionnelle.
