Alger- Selon des sources concordantes de la direction de l'aviation civile, les autorités publiques ont décidé, dans le cadre de la confirmation de la réciprocité des traitements, d'imposer des mesures drastiques de contrôles aux voyageurs en provenance des Etats-Unis d'Amérique et de France. Ces mesures de contrôles sont attribuées aux agents de police qui auront pour mission d'effectuer des opérations d'inspection minutieuses des avions dès leurs atterrissages aux aéroports algériens, et ce, que ce soit pour des atterrissages réguliers ou forcés. Selon les mêmes sources d'Ennahar, l'Algérie aurait décidé de recourir à ces mesures après le refus de ces deux pays de revenir sur leur décision d'inscription par la France et les Etats-Unis de l'Algérie sur la liste noire des pays à risque et après les protestations officielles présentées par Alger. Par ailleurs, les autorités algériennes, selon nos sources, ont chargé la compagnie Air Algérie de l'application de la nouvelle politique de « mesures préventives » qui soumet tout avion atterrissant à un aéroport algérien à une opération de contrôle et d'inspection minutieuse et ce, avant la descente des voyageurs. Ces derniers sont aussi soumis à un deuxième contrôle à leur entrée à l'aéroport qui sera mené par les agents de sécurité. La direction d'Air Algérie n'aura pas à utiliser les scanners corporels, controversés qui permettent de voir le corps dévêtu, mais utilisera les appareils disponibles dans tous les aéroports. Air Algérie aura à prendre ses mesures dans le cadres de la réciprocité dans le traitement des voyageurs, après trois mois depuis l'inscription de l'Algérie dans la liste des pays à risque par les Etats Unies d'Amérique. Les autorités algériennes avaient auparavant précisé que la décision américaine de soumettre les ressortissants algériens à des contrôles supplémentaires aux niveaux des aéroports n'est pas justifiée. Le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci avait convoqué l'ambassadeur américain pour protester contre la décision des autorités américaines. La France a fait de même en emboitant le pas aux américains et inscrit l'Algérie dans la liste des pays à risque.