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L'autre arène de la bataille politique
La campagne sur le Net
Publié dans Horizons le 12 - 03 - 2012

Le marketing politique a déclassé les meetings en salle au profit des liens et des contacts directs et instantanés que permettent Internet et les réseaux sociaux. « Aujourd'hui, on peut ne pas avoir un siège mais personne ne peut se passer d'un site Internet car c'est la nouvelle arène des combats politiques », observe le professeur Adimi. La communication politique ne se réduit plus, selon lui, au fax et aux communiqués mais emprunte d'autres canaux qui se développent plus rapidement. A l'approche des élections, nul besoin de faire des centaines de kilomètres pour aller écouter un leader, vibrer dans des salles surchauffées. Il suffit d'un clic pour tout connaître des positions de tel ou tel parti, l'agenda de ses responsables... Les partis algériens ne sont pas en reste de cette évolution même si certains sites reproduisent, constate M. Adimi, la culture des journaux. « Ils restent statiques et peu réactifs car la plupart des dirigeants sont d'une génération qui n'a pas été élevée dans cette culture du Net », précise-t-il. « On peut regretter une telle évolution, devenue l'alpha et l'oméga de notre époque », explique de son côté le sociologue, Djabi. « Au fond, rien ne remplace l'atmosphère que créent les militants dans un espace public mais Internet est un processus que personne ne peut stopper », note-t-il. On peut déjà dans certains pays suivre un meeting en direct.
CHACUN A SON SITE
Le constat est là. Il traduit cette conscience que les partis algériens savent désormais qu'Internet est incontournable et qu'il prend de plus en importance d'influence notamment auprès des jeunes. Ils ont conçu pour la plupart des sites. Même le FNA, absent depuis quelques semaines de la Toile, rassure. « Nous sommes seulement en train de réparer le nôtre », explique le président du parti, Moussa Touati. Le FFS commence aussi à améliorer le sien. Il a même créé, depuis quelques mois, sa page officielle sur Facebook. Le site le plus dynamique, hormis celui du RCD qui est souvent mis à jour, est celui du MSP qui offre en temps réel toutes les activités nationales et régionales du parti ainsi que des analyses variées. Le parti de Soltani est aussi très présent sur les réseaux sociaux, grâce à ses militants et sympathisants. Le FLN a créé son site depuis quelques années déjà. Sa mise à jour est régulière. Il existe seulement en langue arabe mais on constate une amélioration avec l'usage notamment des vidéos qui reprennent les interventions des responsables du parti comme le dernier passage de Si Affif sur Nessma TV. Ce recours à l'image contraste avec l'absence des blogs. La plupart des hommes politiques se contentent encore d'une page Facebook. Ennahda semble également apporter un soin à son site mais comme tous les autres, il est une sorte de journal qui ne récapitule que les discours les activités médiatiques ou sur le terrain de son président. Les tchatches en direct sont encore inconnus sur les sites de nos partis. Certains, comme le PT, semblent privilégier le contact direct avec les citoyens.
TWITTER ET FACEBOOK ?
Ils commencent à marquer l'espace politique mais ce sont surtout des essais. Sur Facebook, le FLN est présent à travers plusieurs pages publiques mises en ligne depuis quelques mois. FLN, Djabhat Eltahrir Elwatani, totalisait, il y a quelques jours, 143 fans. Les activités de son SG, Belkhadem, sont détaillées et suscitent des commentaires. Sur ce même réseau, un groupe de candidats et de militants du FLN sont actifs pour valoriser l'Histoire et les symboles éternels du parti. Le parti dispose aussi d'un compte sur Twitter. Il y a déjà produit plus de deux mille tweets. Pour le RND et le FFS, la situation est différente. Présents sur Facebook à travers quelques pages, ils sont invisibles sur Twitter. « Nous devons procéder par étapes et améliorer en premier nos pages sur Facebook gérées par des militants et sympathisants pour passer à d'autres stades », confie Miloud Chorfi, responsable de la communication au RND dont le site en version bilingue est un miroir de ses activités. On ne trouve rien sur l'échéance du 10 mai et les recommandations aux élus concernent les élections de 2007 La formation de Saïd Sadi a plusieurs pages sur Facebook, dont sa principale surface médiatique sur le réseau, qui existe depuis 2008. Le MPA de Benyounès, nouvellement agréé, a lancé une page sur Facebook qui totalise une vingtaine de fans. Les conférences de presse et les communiqués ont encore de beaux jours devant eux. Ils font pourtant de plus en plus place au Net qui devient le miroir des tendances de l'opinion. « Il faut tout de même se méfier car c'est un prisme déformant dans un pays comme le nôtre où les citoyens sont plus influencés par la télévision et les journaux », note le professeur Nedir de l'institut des sciences politiques de l'Université d'Alger.


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