Une loi qui permet aux joueurs d'endosser le maillot de leur pays d'origine. « Tant que je suis président de la FIFA, ce ne sera pas possible. C'est une excellente décision prise en 2009 lors du congrès de Bahamas. Cela a permis de modifier l'article 18 du règlement d'application des statuts de la FIFA », a-t-il déclaré, hier, à la chaîne III. Il a rappelé que l'Algérie a joué un grand rôle notamment Mohamed Raouraoua dans l'approbation de la loi Bahamas. En visite en Algérie jusqu'au 2 mai, Blatter assistera à la finale de la Coupe d'Algérie ainsi qu'à l'inauguration du nouveau siège de la FAF. Il s'est dit « honoré de revenir en Algérie » sur invitation du président de la FAF, Mohamed Raouraoua. « C'est un très grand honneur d'assister à la finale de la coupe d'Algérie. C'est une occasion pour que toute la famille du football se réunisse, sans oublier les hautes personnalités politiques du pays », souligne-t-il. Au sujet de l'éventualité du déroulement d'un nouveau Mondial en Afrique, le responsable de la FIFA estime que « le continent peut prétendre à l'organisation d'une autre Coupe du monde en 2026 ». Il ajoutera que « l'édition de 2010 qui a eu lieu en Afrique du Sud a été excellente ». Concernant le calendrier chargé des championnats de haut niveau, il a fait savoir « qu'une réunion est prévue avec les confédérations pour alléger la programmation ». Revenant sur les phénomènes du dopage, de la violence et des paris, Blatter indique que pour lutter contre ces fléaux, « il y a un travail qui se fait en collaboration avec des sociétés de paris officielles ainsi qu'Interpol ». Répondant à la question si la FIFA compte se diriger vers un arbitrage à cinq et la vidéo, il signale que par rapport à la technologie sur les buts (Goal lLine Technology, 4 D) « la décision finale sera prise le 2 juillet à Kiev à l'issue de l'Euro ». Quant à l'arbitrage à cinq, il affirme que le thème sera débattu lors de la même réunion.