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Du rééchelonnement au désendettement
Commentaire
Publié dans Horizons le 13 - 10 - 2012


L ́Algérie prête 5 milliards de dollars au FMI ! Il y a encore quelques années, une telle information, rapportée ce week-end à la « une » de tous les journaux, aurait fait le bonheur des caricaturistes de la presse satirique. Comment, en effet, imaginer pareille transaction financière entre l'un des pays les plus surendettés dans les années 90 et la Banque des banques ! Les Algériens se rappellent parfaitement de l ́époque où le pays, en proie à l ́instabilité politique et au terrorisme, n'avait d ́autre choix que de recourir au rééchelonnement de sa dette qui avoisinait les 35 milliards de dollars. Le gouvernement algérien était alors heureux d'entendre le DG du FMI, le Français Camdessus, un bon ami de l'Algérie, annoncer, dans une interview télévisée au correspondant de l'APS à Washington, Nacer Mehal, que son institution allait « mettre un milliard de dollar sur la table ». De l'argent frais, il n'y a en avait plus dans les caisses de l ́Etat depuis le choc pétrolier de la décennie 80. Yazid Zerhouni confiera plus tard, dans une émission face à la presse, que la pire des humiliations qu'il avait ressentie lorsqu'il était ambassadeur au Japon, était d'être obligé « chaque matin de faire le siège des banques dans l'espoir d'obtenir des crédits à la consommation ». Son collègue Hocine Djoudi, qui était en poste en France à la même époque, mettait tout son talent de diplomate chevronné pour expliquer sur les plateaux des chaînes de télévision que l'Algérie, même surendettée, « payait cash ce qu'elle mangeait ». La crise de la dette avait mis l ́Algérie « pieds et poings liés » dans les griffes des banques commerciales qui lui appliquaient des crédits aux taux les plus élevés. La catastrophe financière de l'Algérie était encore plus dramatique que celle, aujourd ́hui, de pas mal d'autres pays de l'Union européenne qui, eux, ont encore cette possibilité de pouvoir recourir à l'intervention du Fonds de l ́Euro groupe ou de la Banque centrale européenne pour échapper au moratoire de leurs dettes externes. Il y a quelques jours, la Banque d'Algérie annonçait qu ́elle disposait de près de 200 milliards de dollars de réserves de change. Un somme qui permet au gouvernement Sellal d ́être à l ́aise pour encourager l ́investissement étranger et de ne pas trop paniquer, tout en restant prudent, en cette période de grave crise économique qui frappe à toutes les portes. Cette année, on a fait, selon le rapport du FMI, près de 3% de croissance, un taux qui devrait se maintenir en 2013, lorsque de l'autre côté de la Méditerranée, on parle toujours de récession pour 2013. La prospérité financière de l ́Algérie, certains économistes s'imaginant « plus malins » que leurs confrères, peuvent l'attribuer arbitrairement, ou à dessein partisan, à la seule bonne tenue du prix du baril de pétrole. Il y a du vrai dans cette analyse ! Cependant, il est encore plus vrai que cette aisance financière est, surtout, le résultat d ́une adroite gestion de la rente pétrolière. Une bonne partie de l'argent du pétrole a servi à lancer programme sur programme de développement à coups de centaines de milliards de dollars. C ́est visible et vérifiable sur le terrain. Une autre partie est allée aux réserves de change. Il y a de la transparence à ce sujet. Il y a, enfin, la décision la plus louable, prise à l'initiative du président Bouteflika, qui avait instruit assez tôt le gouvernement de procéder au remboursement anticipé de la dette publique dès que possible. Une initiative qui relève du bon sens populaire « qui paie ses dettes s ́enrichit ! ». Depuis 2009, l'Algérie ne doit plus d ́argent aux places financières qui l ́avaient mise en quarantaine lorsqu'elle devait affecter les deux tiers de ses revenus pétroliers pour honorer le seul service de sa dette. C'est cette bonne gestion des ressources publiques qui a placé l'Algérie en situation de solvabilité.

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