Suscitant l'indignation des uns et l'incompréhension des autres, le comportement de Rafik Saïfi envers la journaliste de Compétition Asma Halima, largement rapporté par les médias nationaux et étrangers, constitue actuellement le sujet principal des fans des Verts. Contacté hier par nos soins, le joueur d'Istres dément catégoriquement avoir agressé la journaliste algérienne. Voici sa version des faits. Comment va le moral après l'élimination de l'Algérie du mondial ? Comment voulez-vous qu'il soit quand votre dignité est atteinte et qu'on vous accuse de voyou. Justement, racontez-nous ce qui s'est passé au juste avec Asma Halimi à la fin du match face aux Etats-Unis ? A la sortie des vestiaires et en arrivant à la zone mixte réservée aux médias, j'ai aperçu quelques journalistes algériens. Je me suis alors approché d'eux pour les impressions d'après-match. Parmi eux, se trouvait la journaliste du journal Compétition qui était de profil. En la voyant portant un dictaphone, je lui ai fait une tape amicale à l'épaule pour qu'elle se retourne. Grande fut ma surprise lorsqu'elle m'asséna un violent coup au visage. J'avais même les lèvres en sang. Pourtant, notre consoeur de Compétition affirme que vous l'aviez giflée ? C'est vrai que je l'ai touchée à l'épaule mais je n'avais en aucun cas l'intention de lui faire du mal. En plus, mon éducation ne me permet pas d'agresser une quelconque personne, une femme de surcroît. D'ailleurs, beaucoup de personnes avaient assisté à la scène et sont prêtes à témoigner. Peut-on connaître lesquelles ? En plus de quelques représentants de la presse nationale, il y avait Faouzi Chaouchi et la journaliste d'Al Jazeera sports, Leïla Smati. Il y avait également un caméraman portugais répondant au nom de Raphaël. Ce dernier est d'ailleurs prêt à venir témoigner auprès des responsables de la FIFA.
