Inauguration du Centre de repos familial de l'Armée nationale populaire à Zemmouri    Dans les relations internationales n'existent pas de sentiments mais que des intérêts    « Transformer ce mécanisme en levier de diversification économique durable »    « L'Algérie a donné un formidable exemple en combattant l'un des colonialismes les plus féroces »    Les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de l'opération de nettoyage ethnique    L'Algérie s'oppose fermement au projet sioniste    CHAN-2024 Le match choc qui a bien fini par choquer les Lions de l'Atlas    Participation remarquable de l'Algérie    Une région au passé glorieux    Prêts pour logements LPP: le CPA annonce l'option de conversion en formule de financement islamique    Foot/Algérie: décès de l'ancien international du NA Hussein Dey, Sid Ali Lazazi    Le Délégué national aux risques majeurs participe au Caire à une réunion sur l'intégration de la réduction des risques de catastrophes dans les programmes d'enseignement    France: "SOS Racisme" dépose plainte contre Noëlle Lenoir pour ses propos racistes    Port de Tipasa: lancement de la 2e campagne de plongée et de recherche archéologique    La décision australienne de reconnaitre l'Etat de Palestine en septembre est "courageuse et historique"    Décès de hauts responsables dans un crash d'hélicoptère au Ghana: Meziane signe le registre de condoléances    Les enfumades de Sbih à Chlef: un génocide révélé par les archives de la France coloniale    Oran : mise en service prévue de 51 nouvelles cantines scolaires à la prochaine rentrée    Constantine : 3 morts et 43 blessés dans un accident de la route à Beni H'midène    Pluies orageuses lundi et mardi sur plusieurs wilayas du pays    Financement des PME: les garanties accordées par la CGCI atteignent 35 mds DA en 2024    Le projet de l'entité sioniste d'occuper Ghaza met davantage d'enfants en danger    Foot/ qualifs-Mondial féminin U20 : la sélection algérienne en stage à Sidi Moussa    JAS-2025: L'Algérie écrit une nouvelle page dans l'histoire du sport scolaire africain    Guelma : coup d'envoi du Festival culturel national de musique actuelle    Des matchs, des objectifs et de la sportivité    Saidal et Madar Holding s'engagent dans la santé stratégique    Compétitions africaines interclubs 2025-2026 Les clubs algériens connaissent leurs adversaires    La rue d'un village italien pavée de 3000 livres    Quatre terroristes abattus au niveau des frontières sud-est du pays    La lutte anti-feux de forêts montre son efficacité    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



« Qui a la légitimité à Bamako pour demander à l'ONU une intervention militaire ? »
le forum géostratégique d'El Moudjahid se penche sur la résolution 2085
Publié dans Horizons le 07 - 01 - 2013


Bien avant cette résolution qui a été adoptée après moult valses-hésitations, dira Khelfane Karim, un spécialiste du Conseil de sécurité, nous avons eu droit à la 2056 et la 2071. Deux textes, explique-t-il, qui constituaient une véritable feuille de route pour le règlement de la crise malienne. « Avec la 2085, le Conseil de sécurité montre clairement qu'il a une approche globale, au grand dam de ceux qui veulent ‘'saucissonner'' cette crise », dira-t-il. D'où, poursuit-il, son option pour deux axes. Le premier, politique, c'est-à-dire la recherche de la solution par des voies pacifiques, le second militaire, si le premier échoue. Deux axes, dans lesquels l'Algérie se reconnaît, rappelle-t-il, avant de faire état des critiques de certaines ONG internationales à cette résolution qui ne fixe aucun calendrier précis pour l'éventuelle intervention militaire de la Cédéao, appuyée par l'Occident en moyens aériens, le renseignement et la logistique. Dans la foulée, il cite Amnesty qui se demande comment une force africaine de 3.300 hommes pourrait rétablir l'ordre sur les 2/3 du Mali, actuellement, aux mains des groupes armés, et le Comité international de la Croix-Rouge qui estime à 2 millions, au bas mot, le nombre de réfugiés et/ou de déplacés, dès le début de l'intervention. « Cette résolution, qui demande l'ouverture de plusieurs chantiers, dont la reconstruction de l'armée, de l'Etat malien effondré et des relations des civils avec les militaires, l'ouverture d'un dialogue inclusif, pose un problème par sa demande de la tenue d'élections avant avril 2013 », fait remarquer le professeur M'hand Berkouk, président de Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires. « ll est quasi certain que les conditions fixées pour cette élection ne pourraient être respectées », dira-t-il, avant de faire part de deux observations, sous forme d'interrogations, aux rédacteurs de la 2085. La première sur l'éventuelle intervention militaire. Contre qui ? Le terrorisme, le crime organisé ou pour aider le Mali à préserver son unité territoriale ? La seconde porte sur l'occultation des instruments régionaux, comme les pays du champ. « Aujourd'hui, il faut redouter, en cas de déploiement militaire, une sanctuarisation horizontale du terrorisme, vers le Niger et la Mauritanie, deux pays pauvres et sans grandes ressources et, surtout, vers la Libye », ajoutera-t-il. Medjahed B., un spécialiste des affaires sécuritaires, qui estime que le Mali a perdu sa cohésion interne, rappelle une évidence : « Aucune armée étrangère n'a quitté le pays où elle est intervenue. Souvent, ces armées qui semblent dire : « laissez-nous détruire vos pays pour les reconstruire », s'y plaisent. « Qui a la légitimité à Bamako pour demander à l'ONU une intervention militaire ? », s'interroge N. Amrani, un colonel à la retraite, convaincu que l'intervention étrangère sera l'œuvre d'extra-africains. Pas seulement « qui a armé le Mujao, Aqmi ? », indiquera-t-il, rappelant que la Libye a été détruite par les bombardements aériens.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.