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Une ressource intarissable et un vecteur de développement
Patrimoine national
Publié dans Horizons le 20 - 04 - 2013


Peut-on dire qu'il y a réellement une compatibilité, loin de tout conflit, entre l'urgence qu'impose la stratégie de développement pour répondre aux besoins du peuple et la nécessité de protéger et mettre en valeur le patrimoine national ? Quelles sont les mesures prises pour protéger le patrimoine matériel national ? Y a-t-il des efforts, notamment de la part du ministère de la Culture, qui ont été déployés pour sauver de l'oubli et valoriser le patrimoine immatériel du pays ? Quelle est la part des institutions et des citoyens dans la conservation, la préservation du patrimoine national ? Ce sont ces questions parmi tant d'autres qui ont été posées à Bendaoud Abdellah, directeur général adjoint de l'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (OGEBC) lors du forum des journalistes de la wilaya de Tipasa qui s'est tenu jeudi dernier au complexe culturel Abdelwahab-Salim de Chenoua, relevant de l'ONCI (Office national de la culture et l'information). Cette activité, qui coïncide avec le premier jour de la célébration du mois du patrimoine, se veut également une occasion de dresser un constat, quoique synoptique, de la situation qui prévaut dans le secteur de la préservation et de la gestion des sites archéologiques, monuments historiques et collections muséales dont recèle notre pays. Dans son intervention liminaire, l'invité du forum a souligné que l'Algérie dispose d'un riche patrimoine pluriséculaire, témoin d'une vie et de civilisations qui remontent jusqu'à l'époque préhistorique et cristallise sous différentes facettes et formes les sédiments de civilisations successives qui ont jalonné notre histoire. Plus loin dans son allocution, il a insisté sur le fait que « ce formidable patrimoine peut devenir, si toute l'attention requise lui est dévolue, un vecteur important d'une dynamique de développement, car c'est une ressource intarissable ». Pour lui, la préservation, la conservation et le respect du patrimoine ne peuvent être que de la charge des institutions. « Les usagers, par extension les citoyens, se doivent de s'impliquer dans cette entreprise de préservation, dans la mesure où ce patrimoine est une partie intégrante de notre histoire mais surtout de notre identité. Cette implication concerne en premier lieu le respect des sites archéologiques, monuments historiques et musées, de la sorte à ce que l'action anthropique ne soit pas à l'origine de la dégradation du patrimoine » insiste-t-il. Pour sa part, l'organisme qu'il représente et d'autres structures concernées doivent entreprendre inlassablement des efforts, non pas uniquement pour bien gérer et conserver le patrimoine national, mais aussi pour le mettre en valeur. Tel est le défi qu'il se lance. « Des années durant après l'indépendance, les sites archéologiques, le patrimoine national, particulièrement le domaine des fouilles, ont été gérés quasiment en application d'une seule loi inspirée par une législation française datant de 1913. Ces dernières décades, notamment les années 1990, une batterie de lois et de mesures a été mise en œuvre et une restructuration des organismes a été entreprise aux fins de mieux protéger notre patrimoine et de faire en sorte à ce qu'il n'y ait pas un conflit entre les nécessités de la réalisation des projets de développement et la préservation de nos richesses patrimoniales » résume-t-il. À ce propos, il cite deux exemples : « Le premier concerne le projet du métro d'Alger. Au niveau de la place des Martyrs, l'entreprise en charge du projet y a découvert un site archéologique enfoui constitué de strates remontant à l'ère punique et byzantine. Cette découverte de taille a été signalée et le ministère de la Culture a pris en charge le problème. Mieux encore, des fouilles préventives ont été décidées dans le proche périmètre. Il sera ensuite question soit de déporter le tracé du métro ou bien d'intégrer le site dans le projet. Le deuxième cas concerne le siège de la poste de Tipasa dont le projet fut également implanté dans une assiette abritant des vestiges archéologiques. Après cette découverte, des actions ont été entreprises pour éviter la destruction de ce trésor et permettre aussi la réalisation de la structure en question » cite-t-il. S'agissant des sites archéologiques et historiques gérés par l'OGEBC, le même interlocuteur a confié entre autres que des parcours signalétiques y seront réalisés afin de permettre aux visiteurs de mieux connaître ces lieux riches en histoire. « Normalement, à partir du deuxième semestre de cette année, une nouvelle tarification d'accès au sites et musées relevant de notre office sera mise en application. Celle-ci sera à mon avis de 50 DA pour les nationaux et 100 DA pour les étrangers » prévoit-il. À propos du patrimoine immatériel, M.Bendaoud a reconnu que le ministère de la Culture a mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour sauver cet inestimable trésor et le mettre en valeur. « Enormément d'initiatives dans ce sens ont pris corps dans la réalité à travers entre autres l'organisation et la promotion des festivals et les travaux de recherches entrepris dans le centre de recherche en préhistoire et de l'histoire (CNRPH) » remarque-t-il. Quoi qu'il en soit, l'invité du forum a insisté encore sur la préservation du patrimoine national est l'affaire de tous et tout un chacun se doit de s'impliquer davantage.

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