L'affiche de ce week-end a tenu toutes ses promesses. En fait, les promesses ont été tenues plutôt dans les gradins plus que sur le terrain. Et pour cause, les fans des deux équipes, notamment ceux de la JSK, ont offert un spectacle haut en couleur et riche en ambiance même si un peu plus de retenue de leur part dans leurs chants les aurait rendus plus agréables. Les deux équipes, qui se craignaient, certainement n'ont pas offert le spectacle attendu. Pis, elles se sont illustrées par les cartons à foison. A savoir deux jaunes et un rouge (Remache) pour la JSK et trois jaunes et deux rouges (Meftah et El Orfi) pour l'USMA. Pour en revenir au ballon, de part et d'autre on avait verrouillé et fermé tous les espaces au point où le jeu était resté concentré au milieu du terrain. D'ailleurs, les deux coaches, comme le coach national, ont reconnu que le niveau du jeu était bien en deçà des attentes des uns et des autres, surtout des spectateurs et téléspectateurs. Si bien que pour Aït-Djoudi, qui ne manquera pas de fustiger l'arbitre pour « avoir privé la JSK d'un penalty et brisé les attaques de l'équipe », son team, notamment son attaque, devrait faire preuve de moins de fébrilité pour aller de l'avant. « Mes joueurs ont confondu vitesse et précipitation », dira-t-il. Pour Courbis, « il n'était pas évident de repartir avec le point du nul dans les circonstances du match avec ces deux expulsions. Cela dénote surtout que mentalement et physiquement ,l'équipe est bonne ». Mais comme chacun l'aura remarqué, la rivalité entre les deux équipes a faussé le jeu au grand dam des puristes du football.