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Dégradation du cadre de vie
Cité du 18-Février de Khemis El Khechna
Publié dans Horizons le 11 - 02 - 2014

Chaque année, c'est le même calvaire, et face à l'indifférence des autorités locales, la situation n'a pas changé d'un iota. Cela dure depuis des années. La cité barbote dans les étangs qui gênent le déplacement des habitants qui usent, à certains endroits, de troncs d'arbre et autres pierres en guise de passerelle pour pouvoir marcher tout en prenant le soin de ne pas perdre l'équilibre. Combien de fois des enfants et des adultes sont revenus sur leurs pas pour changer leurs vêtements et chaussures maculés de gadoue. Combien de fois aussi la Protection civile est intervenue pour pomper l'eau des inondations. Une situation inquiétante qui contraint les parents à accompagner leurs enfants à l'école. Outre le fait que la cité baigne dans la saleté, la boue et les mares d'eau en hiver et la poussière en été, aucun aménagement susceptible de permettre une vie décente n'a été réalisé. En effet, plus d'une vingtaine d'années après son inauguration, cette cité se dégrade chaque jour davantage, sans aucun entretien, rendant la vie difficile et réduisant la durée de vie du bâti. Les efforts des locataires de rendre leur cadre de vie plus ou moins vivable sont carrément annihilés par l'absence d'aménagement. Déboucher les voieries, aménager les aires de jeux, de stationnement, goudronner les rues à l'intérieur de la cité et réparer les nids-de-poule sont autant d'actions à engager avant d'entreprendre une quelconque opération qui doit normalement intervenir en aval et pas en amont. Comme si on plaçait la charrue avant les bœufs. Aujourd'hui, les habitants récoltent les résultats d'un travail inachevé. « Il est des bâtiments dont les escaliers n'ont jamais été revêtus de carrelage. Avec le temps, l'usure s'est aggravée et cela représente un danger pour les locataires. Les parties communes de l'immeuble sont toujours délaissées parce qu'on pense que cela relève des prérogatives du propriétaire, l'OPGI », dira un habitant. Ces carences se répercutent sur la qualité de vie des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. En un mot, l'insalubrité et la pollution sont le lot quotidien des habitants. Les moustiques, les mouches et les rats prolifèrent dans toutes les décharges sauvages qu'on trouve à l'entrée des immeubles, les niches à ordures et autres lieux de déversement. Sans parler des herbes sauvages qui envahissent les esplanades supposées être aménagées en aires de jeux. L'oued ne reçoit pas uniquement les eaux pluviales. Il constitue un réceptacle de saletés de toutes natures : celles des réseaux d'assainissement des maisons individuelles situées à proximité, les déchets provenant des habitations limitrophes et des locaux commerciaux adjacents et, surtout, du marché implanté au sein même de la cité. Ce qui constitue un grand risque de propagation de maladies à transmission hydrique et une source avérée de pollution. Du fait que le marché se trouve à l'intérieur de la cité, il accueille surtout les femmes qui viennent de partout, notamment des communes voisines, à l'instar de Hammadi, Ouled Moussa, Arbatache. Sa renommée de marché dédié exclusivement aux femmes a fait que ces dernières s'y rendent quotidiennement. Ce lieu de négoce où l'on vend de tout : fruits et légumes, vêtements, ustensiles de cuisine, poisson, abats et la pâtisserie, ne peut être fermé sans une solution de rechange sachant que la commune accuse un déficit flagrant en marchés. Avant que les trois marchés couverts réalisés soient ouverts, le commerce parallèle continuera à ravitailler la population locale en tous produits. L'après-midi, quand les commerçants quittent les lieux, c'est un spectacle désolant ils laissent derrière eux. Des cartons, des bouteilles, des détritus éparpillés un peu partout. Les habitants de la cité ont baissé les bras. Ils vivent même pendant la journée dans le noir, car il est impossible pour eux d'ouvrir les fenêtres de peur d'être envahis par les mouches et les moustiques, été comme hiver. Autant dire que la cité est une décharge sauvage à ciel ouvert, ce qui constitue une menace pour la santé publique.
Une campagne de nettoiement sporadique est-elle la solution ?
Les responsables locaux ont lancé récemment un appel aux volontaires de la commune pour participer à une campagne de nettoiement de la cité où le manque de salubrité a atteint son paroxysme. Partout, sur les murs des locaux commerciaux et des immeubles, des affiches sont placardées depuis plus d'une semaine invitant les citoyens à se mobiliser pour cette action de volontariat qui dure « seulement » une journée. Cette opération, qui s'annonçait grandiose, n'a pas eu l'effet escompté. Les pluies diluviennes qui se sont abattues récemment sur la région ont inondé de nouveau la cité. Les eaux ont charrié toutes sortes de détritus. Ce qui a mobilisé les autorités locales (APC, daïra) avec le concours de la Sûreté urbaine, de la Protection civile et des volontaires (les commerçants et les locataires). L'initiative est certes louable, mais peut-elle avoir l'effet escompté lorsqu'elle est organisée de manière sporadique ? Comme tout le monde le sait, l'hygiène est une affaire de tous les jours et, pour que les résultats soient probants, cette entreprise devrait être de longue haleine et gagnerait à être pérenne. Tous les jours nous jetons nos ordures ménagères, nous produisons toutes sortes de déchets industriels, pourquoi limiter donc ce genre d'action dans le temps et l'espace ? L'hygiène est une mission qui doit être inscrite dans le registre des tâches quotidiennes et non un travail qu'on accomplit de manière occasionnelle au gré des circonstances et des convenances. Il y va de la santé publique et de la qualité de l'air que nous respirons et du milieu dans lequel nous évoluons.


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