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La météo d'une vie !
Marie-Christine Saragosse à l'IF de Constantine
Publié dans Horizons le 24 - 02 - 2014


Parlant de son premier roman « Temps ensoleillé avec fortes rafales de vent », la romancière se réfère au célèbre roman de Margaret Mitchell. « J'aurais pu lui donner comme titre ‘'Autant en emporte le vent''. C'est l'histoire sans un grand H d'un homme, de ses émotions, de sa vie et de ses amours. Un homme qui aurait bien aimé suivre les traces d'Ulysse mais il n'était pas un héros. » Née à Skikda (ex-Philippeville) en 1960, Marie-Christine Saragosse, Présidente-Directrice générale du groupe France Média Monde, a animé dimanche dernier une conférence à l'institut français de Constantine autour de son premier roman. Très attachée à l'Algérie, Mme Saragosse revient non seulement dans un cadre professionnel, mais aussi et surtout pour profiter de l'occasion de revoir sa ville natale, Skikda, puisqu'elle a prévu d'y aller le lendemain en compagnie de son fils et de sa mère. Une ville qu'elle a quittée à l'âge de quatre ans. L'Algérie est une terre qu'elle affectionne beaucoup, et ce n'est pas un hasard si dans son roman une grande partie du récit s'y déroule. « Lorsque j'ai écrit ce roman je n'avais pas d'idées précises sur l'histoire partagée entre l'Algérie et la France parce qu'à l'école on ne m'a pas appris l'histoire. J'ai donc fait des recherches et j'essayais de trouver un lien fraternel entre les deux pays, ce qui explique que beaucoup de chapitres évoquent l'Algérie. Je parle de cette génération dont je fais partie, celle qui est née juste avant l'indépendance. Il y a d'ailleurs le personnage de Marie-Louise qui me ressemble beaucoup, quant à mon père j'ai essayé de ne pas confisquer son histoire et son parcours, mais j'ai tout de même mis mon grain de sel. » Mais de l'amour qu'elle porte à son père, Marie-Christine Saragosse se libère grâce à des mots expressifs et tendres pour transmettre les pensées qui l'obsèdent sans doute, au point de ne plus retenir ses larmes lorsqu'elle aborde le sujet. « J'ai choisi ce titre parce que c'est un peu la météo d'une vie, le temps et les années qui sont rapidement passés. Il est écrit à la première personne, un « je » masculin, un « je » paternel. J'ai commencé à l'écrire avec la maladie de mon père, j'ai parlé une seule fois à sa place lorsqu'il était gravement malade et qu'il avait perdu la voix. Je me suis adressé à une infirmière à sa place, et c'est à ce moment que j'ai commencé le livre (larmes). Il avait du caractère et une sérénité. Dans la vie il y a du soleil et des rafales de vent. La boucle du roman était bouclée début 2008 lorsque mon père est décédé, le livre commence de la plage de Jeanne d'Arc (Larbi Ben M'hidi à Skikda) et se termine sur la Côte d'Azur. » L'auteur et la journaliste qui a déjà fait des séjours réguliers en Algérie, notamment lors du Panaf de 2009 ou récemment avec la visite du Premier ministre français, avoue qu'elle a vite fait de se débarrasser de son étiquette de pied-noir, car pour elle et contrairement à d'autres, ses parents n'ont pas effacé leur accent et n'ont pas eu de rancœur vis-à-vis des Algériens, au contraire « ils avaient beaucoup d'affection pour l'Algérie indépendante. Lorsque je suis retournée en Algérie dans les années 2000 j'ai eu un choc en voyant Alger la blanche, sa beauté, ses gens et sa baie. Le seul point négatif c'est que le soir c'est triste, il n'y a pas de cinémas, de restaurants, mais je pense que c'est la décennie noire qui a dû marquer les Algériens. Les gens qui ont lu le livre m'ont toutefois dit qu'il n'est pas nostalgique de l'Algérie. »

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