L'auteur de « Souvenirs d'un rescapé de la wilaya 3 » veut, à travers son témoignage, sensibiliser les jeunes à la valeur de l'histoire. Il ressuscite ses années de lutte dans la wilaya 3. Il raconte les événements auxquels il prit part dans un style simple et captivant. Cet écrivain historien, passionné par son métier, est animé par la foi et la sincérité sur le plan humain et par un esprit de rigueur dans la relation de ses souvenirs. Il a tenu à rendre un vibrant hommage aux moudjahiddine qui furent les artisans du réveil de la conscience nationale ainsi qu'à tous ceux qui prirent les armes pour le grand combat de libération nationale. Tous ceux qui ont contribué au triomphe de la cause nationale, enduré les souffrances, la peur, la faim, la soif, les tortures et les brimades se retrouveraient dans son itinéraire. Il ressuscite une vie semblable à celle de tous ceux qui ont connu les horreurs et les souffrances de l'univers carcéral, les camps de concentration. L'éditeur Barzakh présente ainsi le livre : « C'est en effet un ‘'simple'' agent de liaison de la wilaya 3 qui prend ici la parole et relate son enfance dans les montagnes de Kabylie, son quotidien misérable, sa prise de conscience de la violence du système colonial et son engagement, dès 17 ans, dans la lutte de libération nationale. Le lecteur suivra toutes ces péripéties avec passion : captivé lorsqu'il raconte sa tentative solitaire et désespérée de rattraper Amirouche, en route pour la Tunisie, afin de lui transmettre un message qui l'aurait peut-être sauvé, horrifié quand il décrit les sévices qu'il subit pendant sa détention par les Français. » « Mohand Sebkhi raconte un pan de sa vie avec une intégrité qui confine parfois à l'innocence. Chaque anecdote rappelle que tous les combattants étaient d'abord des hommes. Mus par des convictions, une foi et un courage hors normes, ils n'en avaient pas moins des doutes, des frayeurs. L'auteur ne craint pas de rendre compte de cette complexité. Ce faisant, il donne à cette guerre toute son épaisseur et rend ainsi possible l'élaboration et la transmission d'une mémoire commune. Celle qui dit aussi bien la grandeur et la petitesse, l'héroïsme et la faiblesse, la bravoure et la trahison » lit-on en quatrième de couverture. Mohand Sebkhi est un fils de la Soummam, né en 1938 à Sidi El Hadj Hsiyen, douar Beni Ouaghlis. Orphelin de père très tôt, il rejoint le maquis à 17 ans. Agent de liaison et des renseignements, il évoluera aux côtés d'Amirouche, en wilaya 3, avant d'être fait prisonnier par les Français. Après l'indépendance, il est employé au ministère de la Jeunesse et des Sports, puis rejoint Air- Algérie comme chef de section. En 2012, il prend sa retraite mais travaille pendant six ans au Musée national du moudjahid.