Cette manifestation a connu un engouement remarquable des étudiants souhaitant poursuivre leurs études au Canada. Dans son allocution d'ouverture, Mme Miriam Van Nie, chargée d'affaires auprès de l'ambassade du Canada à Alger, a affirmé que ce rendez-vous dédié à l'éducation se veut une rencontre d'échanges et d'informations mais aussi un carrefour important, dans la mesure où elle permet de « tracer la voie d'un avenir commun basé sur le savoir ». Selon elle, les étudiants qui optent pour des études au Canada « choisissent l'un des meilleurs systèmes d'éducation au monde. Un système ancré dans une culture de pédagogie participative et qui se démarque par des activités de recherche, de développement et d'innovation à la fine pointe ». Mme Van Nie a précisé que la qualité de l'enseignement canadien est mondialement reconnue et ses universités sont réclassées parmi les meilleures. Preuve en est, « le Canada compte quatre universités parmi les 100 premiers établissements du classement mondial des universités de Shanghai en 2014. Cinq écoles de maîtrise en gestion figurent aussi parmi les 100 premières du classement du Financial Times en 2012 ». Elle a fait savoir qu'en 2013, plus de 293.000 étudiants des quatre coins du monde ont choisi de venir étudier au Canada dont plus de 1.000 en provenance d'Algérie. « L'organisation de ce deuxième salon de l'éducation au Canada, en Algérie et la présence des établissements d'enseignement canadiens sont la traduction concrète de la volonté du gouvernement canadien de renforcer notre partenariat et nos bonnes relations avec l'Algérie », soutient-elle, avant de déclarer le salon officiellement ouvert. Les représentants d'universités canadiennes sont présents à ce salon pour faire connaître leur institution et prospecter les opportunités de partenariat et d'échanges avec les établissements locaux. Une quinzaine d'universités, collèges et lycées canadiens ont exprimé leur intérêt pour le marché maghrébin, algérien en particulier. Les étudiants venus à ce salon se sont rapprochés de ces représentants pour s'informer sur les programmes, les conditions d'admission et le coût des études. Ils ont pu obtenir des renseignements sur le permis d'études et autres exigences en matière de séjour d'études. Ces universitaires expliquent leur choix par le fait que les études sont abordables, que le Canada est un pays multiculturel, et qu'il possède des compétences hautement qualifiées. Reste que le coût des études n'est pas à la portée des petites bourses. Des jeunes venus s'enquérir des modalités affirment que les études à l'étranger nécessitent beaucoup de moyens financiers.
