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Un témoin de la profondeur des relations entre les deux peuples frères
Des historiens parlent des événements
Publié dans Horizons le 07 - 02 - 2015


Les évènements de Sakiet Sidi Youcef, dont le 57e anniversaire sera commémoré, aujourd'hui, par l'Algérie et la Tunisie, sont une des leçons du passé qui ont forgé l'avenir commun des deux peuples, a estimé, hier, Abdelhamid Aouadi, historien. Aouadi, également président de l'association « Ma'athir Ethaoura », a considéré dans un entretien à l'APS, que le 8 février 1958 est « une occasion pour insister sur la profondeur des relations entre les deux peuples frères et voisins » et « pour rendre hommage aux sacrifices du combat commun et au sang versé sur l'autel de la liberté ». Les citoyens et les moudjahidine de la wilaya de Souk Ahras, en particulier dans les communes frontalières de Lahdadda, Ouled Moumène et de Lakhdara refusent d'oublier les évènements de Sakiet Sidi Youcef, marqués par les exactions commises par la machine de guerre coloniale au motif du prétendu « droit de poursuite ». Aouadi a rappelé que le carnage de Sakiet Sidi Youcef a eu lieu après que la France coloniale a décidé, après la mort de 16 de ses soldats et la mise hors de combat de quatre autres faits prisonniers lors de la bataille de Djebel Ouasta, le 11 janvier 1958, d'opérer des représailles en faisant abattre une pluie de bombes sur le village de Sakiet Sidi Youcef. Le 8 février 1958 était jour de marché à Sakiet Sidi Youcef. Des réfugiés y affluaient en nombre pour recevoir des aides du Croissant-Rouge algérien et de la Croix-Rouge internationale, et c'est pourquoi les pertes furent considérables. La presse, s'appuyant sur le nombre de victimes (79 morts dont 11 femmes et 20 enfants, ainsi que 130 blessés) avait évoqué une boucherie horrible, tandis que la communauté internationale, émue, avait fermement condamné ces crimes « commis en présence du délégué de la Croix-Rouge internationale, arrivé à Sakiet Sidi Youcef à 10 heures, ce matin-là, pour distribuer des aides », souligne le président de l'association « Ma'athir Ethaoura ». Il rappelle aussi que quatre camions chargés de vêtements de la Croix-Rouge suisse et du Croissant-Rouge tunisien furent détruits, ainsi que plusieurs infrastructures du village. Pour sa part, l'historien Djamel Ouarti, de l'université Mohamed-Cherif Messaadia de Souk Ahras, Sakiet Sidi Youcef avait « fortement interpellé l'opinion publique arabe et internationale car toutes les agences de presse avaient montré les objectifs réels des bombardements de civils isolés dans une région non militarisée ». Cet universitaire a rappelé que les Etats-Unis d'Amérique avaient qualifié ces actes de « folie irresponsable », mais, dit-il, cela n'entama en rien le moral des révolutionnaires algériens. A l'époque, rappelle Ouarti, l'Union Soviétique avait estimé que les bombardements de Sakiet Sidi Youcef ne faisaient que traduire le désespoir du pouvoir français de venir à bout d'un peuple en lutte pour sa liberté.

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