La lutte anticolonialisme s'est poursuivie à Mascara après la résistance populaire menée par l'émir Abdelkader, jusqu'à la révolution de novembre 1954, a affirmé, hier, à Mascara, le président de l'Association des anciens du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (Malg), Dahou Ould-Kablia. S'exprimant lors d'une conférence organisée au lycée Djamel-Eddine El Afghani par l'association des anciens élèves de Mascara, il a fait savoir que « la flamme du combat contre le colonialisme s'était ravivée à Beni Chougrane (Mascara) en 1914 par le rejet de la politique d'enrôlement obligatoire (service militaire), adoptée par la France coloniale ». Selon Ould-Kablia, « la première cellule du mouvement national a été créée officiellement en 1935 à Mascara », lorsque Messali Hadj avait désigné Ali Bennehari, président de la cellule du parti l'Etoile Nord-Africaine à Mascara, et en le chargeant du recrutement des militants et de la distribution de la revue El Ouma, avec le concours d'autres militants.