Le schéma du développement permanent du secteur de l'artisanat, horizon 2020, sera fin prêt avant juin, a annoncé, hier, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smaïl Mimoun, en marge des rencontres nationales des directeurs de wilaya de l'artisanat. Avant cela, « dans les deux prochains mois, aura lieu la rencontre nationale de l'artisanat qui doit s'inspirer des recommandations des assises nationales de novembre 2009 », a-t-il encore déclaré. La rencontre des directeurs de wilaya de l'artisanat, dont les travaux se déroulent encore aujourd'hui, entre également dans le cadre de la préparation du schéma du développement permanent du secteur, horizon 2020, qui s'inscrit dans le même sillage que le précédent schéma (2003-2010) sauf que le prochain plan devrait concrétiser la nouvelle politique du secteur visant à consolider ses capacités pour participer au développement économique local. Dans ce sillage, M. Mimoun a valorisé les efforts consentis par le dispositif de production locale (SPL) qui encourage les artisans à aller du travail individuel à l'activité collective dans le but de performer la production et de contribuer dans le développement de leur région.« Ce dispositif qui comporte actuellement 22 SPL va être généralisé à travers tout le territoire national », a-t-il annoncé lors de son intervention devant les directeurs de wilaya de l'artisanat qu'il a invités à encourager la formation des artisans chez les 45 formateurs du secteur agréés par le Bureau national du travail (BIT). «A ce jour, le secteur de l'artisanat a pu créer 390.000 postes d'emploi et accompagner 11.000 artisans et porteurs de projets », s'est-il félicité. Dans le domaine des infrastructures de base, le conférencier a rappelé que le dernier plan de relance avait, pour la première fois dans l'histoire du secteur de l'artisanat et des métiers, créé des infrastructures de motivation, de formation et de production. S'ajoutent à ces espaces, les 23.000 locaux dont ont bénéficié les artisans dans le cadre du programme présidentiel 100 locaux par commune. « Nous voulons que l'artisanat devienne un secteur économique au sens propre du mot. Nous voulons aussi qu'il réponde aux aspirations économiques de la société tout en accompagnant le secteur du tourisme », a-t-il, enfin appelé.
