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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Esprit, es-tu là ? (41e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 09 - 2009

Résumé de la 40e partie n Daniel Hume ne s'est pas seulement illustré par ses exercices de lévitation, mais c'est aussi un guérisseur confirmé.
Parmi les témoignages sur les exploits de Daniel Hume, il y a celui de Lord Lindsay qui, le 16 décembre 1868, a assisté à une expérience de lévitation à Ashley House, à Londres. Hume est d'abord entré en transe, puis, il s'est levé et il s'est dirigé vers la pièce voisine.
«J'entendis, dit Lord Lindsay, une voix murmurant à mon oreille : il va sortir par une fenêtre et rentrer par l'autre. Tout ahuri à la pensée d'une expérience aussi dangereuse, je fis part à mes amis de ce que je venais d'entendre, et ce ne fut pas sans anxiété que nous attendîmes son retour. Nous entendons alors la fenêtre de l'autre chambre se soulever et, presque immédiatement, nous voyons Hume flotter dans l'air hors de notre fenêtre. La lune donnait en plein dans la chambre, et comme je tournais le dos à la lumière, l'appui de la fenêtre faisait ombre contre la paroi en face de moi, et je vis les pieds de Hume qui vinrent se projeter au-dessus, à une distance d'environ six pouces. Après être resté dans cette position pendant quelques secondes, il souleva la fenêtre, glissa dans la chambre les pieds en avant et vint s'asseoir. Lord Adare passa alors dans l'autre pièce et remarquant que la fenêtre, par laquelle il venait de sortir était entrouverte à 18 pouces seulement de hauteur, il exprima sa surprise de ce que Hume eut pu passer par cette ouverture.
Le médium, toujours en transe, répondit : «je vais vous montrer.» Tournant alors le dos à la fenêtre, il se pencha en arrière et fut projeté dehors la tête la première, le corps entièrement rigide, puis revint tranquillement. On a écrit que Daniel Hume avait peur des savants, en réalité, nous avons vu comment il s'est livré aux expériences de Crookes. Cependant, certains savants l'ont souvent irrité par leur scepticisme.
Ainsi, Tyndall a déclaré un jour, à son propos : «Même si mes propres sens venaient à me convaincre de la réalité du spiritisme, je renierai mes propres sens !» Et Tyndall, effectivement, a nié ce que ses yeux ont vu et ses oreilles entendu.
«Ce que ce médium a réalisé fait partie de l'impossible, et on ne peut croire que l'impossible puisse être réalisé !»
Ses adversaires l'ont souvent accusé de fraude, ou d'irrévérence, mais en réalité, en voulant le dénigrer, on cherchait surtout à porter atteinte à la doctrine spirite.
Aujourd'hui, on soupçonne la fameuse anecdote des Tuileries comme inventée par ses détracteurs.
Au cours d'une séance, en présence de l'empereur français Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, il aurait frôlé de son pied nu le visage de tous les assistants, y compris ceux de l'empereur et de son épouse. Un siècle après, une recherche a été effectuée sur tous les écrits de presse de l'époque, et aucun ne fait état de cet épisode !
Quant à l'accusation de fraude, elle ne semble pas avoir été prouvée de façon sérieuse :
«A chaque fois que les phénomènes se sont produits par mon intermédiaire, écrit-il, j'étais, en ma qualité de médium, assis au milieu des personnes présentes… la séance avait lieu dans une chambre bien éclairée et j'étais moi-même comme médium de ce côté-ci du rideau du cabinet médiumnique et bien en vue de ceux qui était là !» (à suivre...)


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