De notre bureau : Désenclavement n Le taux de raccordement au gaz de ville est appréciable dans la commune de Bouzguène, mais il reste toutefois 6 villages qui attendent d'être branchés au réseau. Située à l'extrême est de la wilaya de Tizi Ouzou dont elle est distante de 63 km, la localité de Bouzguène, qui compte 24 148 habitants répartis sur 22 villages, veut s'ouvrir vers la wilaya de Béjaïa dans l'espoir de donner un essor à son économie locale totalement dépendante des revenus de l'émigration. Lors de la cérémonie d'installation du nouveau chef de daïra qui s'est déroulée dimanche dernier au CEM de la ville, le maire a demandé au wali l'ouverture d'une route vers la commune de Chemini (wilaya de Béjaïa), frontalière avec Bouzguène, afin de rapprocher la localité du port et de l'aéroport de la capitale des Hammadites située seulement à 1h 30 de route. Par ailleurs, le P/APC a estimé que la réalisation d'une zone d'activité permettra de créer de l'emploi et de la richesse dans une localité où le taux de chômage avoisine les 50%. Il demandera également l'inscription d'un hôpital de 60 lits en informant le premier responsable de l'exécutif qu'un dossier a été transmis, à cet effet, à la direction de la santé et de la population qui aurait donné son accord de principe. Si le taux de raccordement au gaz de ville est appréciable dans la commune de Bouzguène, il reste toutefois 6 villages qui attendent d'être branchés au réseau, ce qui permettra à la localité d'atteindre le taux de 100% d'accès au gaz naturel. Côté infrastructures sportives, la localité n'en dispose pas. Ainsi c'est le centre culturel qui a été détourné de sa vocation pour accueillir les sportifs de la région. «L'inscription d'une salle polyvalente est plus que nécessaire pour que le centre soit exclusivement orienté vers l'activité culturelle», souligne le maire. Enfin celui-ci a espéré que les travaux d'aménagement et d'amélioration urbaine soient repris rapidement afin de redonner à la ville une image accueillante. En effet, en raison des travaux de raccordement aux différents réseaux souterrains (gaz, eau et assainissement) la ville de Bouzguène s'est transformée en un immense chantier. Les trottoirs et la chaussée ont été défoncés et attendent d'être remis en état pour permettre enfin aux automobilistes de circuler sans avoir à soulever des nuages de poussière, et aux habitants de marcher sans risquer de mettre les pieds dans une flaque d'eau ou de boue. Le wali dira que les projets formulés par le maire sont légitimes. «ces préoccupations sont justes et légitimes d'autant plus qu'elles sont dans nos moyens (financiers Ndlr) et s'inscrivent dans notre démarche de développement local. Elles seront, à cet effet, prises en charge», a-t-il déclaré avant d'ajouter à propos de l'ouverture d'une route vers la wilaya de Béjaïa qu'«il n'y a aucune raison pour qu'elle ne soit pas inscrite, vu l'impact économique qu'elle aura sur la localité de Bouzguène». Ecole des Beaux-Arts d'Azazga Travaux de réhabilitation ajournés Les travaux de réhabilitation et d'extension de l'Ecole des Beaux-Arts d'Azazga sont ajournés en raison du problème de glissement de terrain qui touche le centre-ville. Selon le directeur de la culture, Ould Ali El-Hadi, une enveloppe de 50 millions de dinars a été dégagée en 2007 pour la réalisation des travaux d'extension, de réhabilitation et d'équipement dudit établissement. Actuellement, seulement 28,30% du montant a été consommé dans les terrassements qui ont été achevés. Les travaux ont été arrêtés pour non- délivrance de permis de construire, une décision prise en raison du glissement de terrain. Il est à rappeler que toute construction au niveau de la ville d'Azazga est bloquée depuis 2007. La direction de l'urbanisme et de la construction a engagé un bureau pour l'étude du phénomène du mouvement du sol et les premières conclusions ainsi que les travaux de confortement à réaliser ont été transmis à la wilaya. Rappelons que l'ecole des Beaux-Arts d'Azazga est à vocation régionale. Elle a été créée en 1998 pour accueillir les jeunes souhaitant suivre une formation dans les arts plastiques. Elle compte des ateliers de peinture, de sculpture, de modelage, de design aménagement, de design graphique et de miniature. Une centaine de diplômés en sortent chaque année. Pour cette rentrée, l'école a accueilli 74 étudiants dont 19 nouveaux inscrits. Mekla Le nouveau CEM réceptionné en juin en septembre 2009 pour un délai de réalisation de 17 mois, le projet du nouveau CEM de Mekla sera réceptionné en juin prochain, apprend-on de l'entreprise chargée des travaux de réalisation. Celle-ci informera le wali, qui a effectué dimanche dernier une visite d'inspection dans la localité, que le taux d'avancement des travaux au niveau du bloc pédagogique de 18 classes est de 98%, et qu'il ne reste plus que les vitres à installer. La construction du collège entre dans le cadre du programme de remplacement des établissements scolaires en préfabriqué. Une enveloppe de 100 millions de dinars a été débloquée pour offrir à la ville de Mekla un CEM d'une belle architecture. Celui-ci a été réalisé sur le site de l'ancien collège Aïssat-Idir datant de 1966. Les élèves ont été transférés vers le CEM Si-Abdellah où une partie du dortoir a été aménagée en classes. Le nouvel établissement ouvrira ses portes en septembre 2011. Le wali a instruit le président de l'APC de préserver le terrain non bâti autour du CEM dans la perspective d'y injecter une bibliothèque ou une infrastructure sportive au profit notamment des élèves du CEM et du nouveau lycée en cours de réalisation en face du collège. Le taux d'avancement des travaux de gros œuvres (maçonnerie) est de 60%, apprend-on sur place.