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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l'histoire (63e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 01 - 2011

Résumé de la 62e partie n L'autopsie des corps des enfants que Jeanne est accusée d'avoir étouffés, est faite par le docteur Thoinot qui ne relève aucune marque de stangulation.
La journée étant achevée, Thoinot remet au lendemain l'autopsie du jeune Marcel, le propre fils de Jeanne Weber. En attendant, il rédige un rapport sur les autopsies qu'il vient d'effectuer.
Après avoir décrit les résultats auxquels il est parvenu, il fait une description des symptômes de la strangulation, tels que le mentionnent les ouvrages de médecine légale, notamment celui de Bouardel. «Pour pouvoir conclure à la strangulation des trois enfants, il aurait fallu que ces symptômes soient relevés chez eux. Or, ils ne s'y trouvent pas !» Il reconnaît que Suzanne porte la trace d'un épanchement sanguin dans le muscle du cou mais il précise immédiatement qu'il n'est pas consécutif à un étranglement.
Thoinot écrit encore qu'il n'a pas trouvé dans les corps de lésions provoquées par quelque maladie organique, à l'exception du foyer tuberculeux chez Georgette, mais il précise que ce genre de lésions manquent généralement dans les décès dus à des causes naturelles, comme la contraction de la glotte ou la diphtérie dont les symptômes disparaissent peu après le décès.
Le lendemain, il procède à l'autopsie de Marcel Weber, le propre fils de Jeanne. Comme les autres enfants, le jeune garçon n'est pas mort des suites d'une strangulation. Thoinot infirmera tout de même le diagnostic du médecin qui l'a soigné, le docteur Moock, qui a conclu à une méningite : Marcel est mort des suites d'une laryngite diphtérique.
Le juge Leydet est surpris, puis déconcerté par les rapports de Thoinot. Il y a, en effet, une contradiction flagrante entre les résultats de l'enquête de police qui établit la culpabilité de Jeanne Weber et ceux de l'enquête qui l'innocentent.
«Comment Diable, s'écrie le juge, peut-il dire que ces enfants ne sont pas morts étranglés ? Les témoignages sont pourtant formels !»
Leydet est un homme qui voue beaucoup d'admiration à la médecine légale et qui n'hésite pas à faire appel à elle pour éclaircir des affaires criminelles, mais dans ce cas, il ne peut accepter sans réticence les conclusions de Thoinot.
S'est-on trompé au cours de l'enquête ? Les témoignages ont-ils été mal pris ? En homme consciencieux, il va reprendre l'enquête, de la mi-avril à la mi-juin 1905.
Les témoins sont de nouveau entendus et leurs déclarations notées : comme la première fois, tous accablent Jeanne. A chaque fois, elle tenait un enfant sur ses genoux et pressait fortement ses mains sur sa poitrine.
Le juge va compulser tous les ouvrages qu'il trouve sur le sujet, notamment ceux de Tardieu et Brouardel. Il réunit les résultats de l'enquête et le communique à Thoinot, lui demandant de se prononcer sur la valeur scientifique des déclarations des témoins. Autrement dit, ce qu'ils soutiennent ne laisse-t-il pas entendre que les enfants sont morts par strangulation.
Il lui demande aussi de se prononcer sur les déclarations du docteur Saillant et d'autres médecins de l'hôpital Bretonneau, qui ont examiné le jeune Marcel Weber qui a échappé à la mort. Son cou ne révèle pas des traces de strangulation, depuis disparues. (à suivre...)


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