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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (43e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 02 - 2011

Insécurité n Les voleurs deviennent si nombreux dans la ville et l'insécurité si grande que les notables, mandatés par les habitants, viennent se plaindre au roi.
On raconte qu'autrefois, il y a de cela très longtemps, un roi puissant régnait sur une ville. Tous les sujets lui devaient obéissance et il châtiait tous ceux qui enfreignaient les lois qu'il avait établies. Il imposait aussi à ses sujets des impôts très lourds, de sorte que beaucoup de gens devaient vendre les quelques biens qu'ils possédaient pour s'en acquitter. Le nombre des pauvres augmentent donc ainsi que celui des délinquants. Beaucoup devaient, en effet, voler pour vivre.
Quand on arrêtait un voleur, on lui demandait.
— Pourquoi as-tu volé ?
Il répondait toujours.
— Mes enfants meurent de faim, je n'avais pas le choix !
— Pourquoi ne travailles-tu pas ?
— J'ai dû vendre ma terre pour payer mes impôts !
Les voleurs deviennent si nombreux dans la ville et l'insécurité si grande que les notables, mandatés par les habitants, viennent se plaindre au roi.
«Majesté, nous ne pouvons plus sortir sans risque de nous voir dépouiller pour un de ces malfrats qui écument la ville !»
Le roi promet d'agir.
«Je vais recruter de nouveaux agents de l'ordre, ils effectueront des rondes dans tous les quartiers de la ville !»
Mais les soldats ont beau surveiller les rues, les voleurs continuent à agir. Quant à ceux qui sont pris, ils recommencent sitôt remis en liberté !— Majesté, se plaignent encore les notables, l'insécurité règne toujours dans la ville ! Les mesures prises sont insuffisantes! Dès qu'ils mettent le nez dehors, les gens se font systématiquement voler !
— Je doublerai les effectifs de surveillance, promet le roi.
— Sire, dit l'un notables, il faudra des sanctions exemplaires.
— Sire, dit un autre, si les voleurs savent qu'ils encourent de grands risques en se faisant prendre, ils réfléchiront à deux fois avant de commettre des délits!
Le roi acquiesce.
— Vous avez raison. Il faut sévir !
Sans tarder, il fait promulguer un édit, informant la population qu'à compter de ce jour, tout voleur pris en flagrant délit, sera dépouillé de tous ses biens.
«Argent, terres, tout sera saisi !»
Les voleurs sont amusés par cet édit.
— Nous posséder de l'argent, des terres ? Mais si nous volons, c'est que nous n'avons rien !
— Il peut tout nous prendre !
Des voleurs sont pris. Le cadi leur dit sévèrement.
— Vous connaissez l'édit du roi, on va saisir tous vos biens !
— Nous n'avons aucun bien !
On enquête, les voleurs, effectivement n'ont aucun bien. On doit les relâcher. (A suivre...)


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