Constat n Le faible potentiel hydrique qui continue de s'amenuiser d'une façon inimaginable et surtout inquiétante n'arrive plus à satisfaire, aujourd'hui, ni les besoins des ménages, ni ceux liés aux activités industrielles et agricoles. Le problème de l'alimentation en eau potable se pose avec une grande acuité dans presque toutes les communes de la wilaya de Chlef en ce début de saison estivale. Et même pendant l'hiver, le précieux liquide manquait cruellement dans les foyers. Ce qui agace sérieusement les populations concernées et les oblige depuis de très longues années, à acheter l'eau des citernes tractables à des prix exorbitants. Ils utilisent même les eaux pluviales avec toutes les maladies que celles-ci peuvent engendrer. Le constat est donc extrêmement amer et désolant et cela à longueur d'année. «Cela fait des années que les responsables compétents au niveau de la wilaya nous parlent de renouvellement des différents réseaux d'AEP, lorsque nous nous plaignons à eux. Ils ne cessent de nous répéter que les conduites qui alimentent nos cités en eau potable sont anciennes et complètement obstruées, que les travaux relatifs à leur rénovation sont prévus et seront incessamment lancés. Seulement, rien de cela n'a été fait sur le terrain à ce jour. Les promesses sont multiples, mais leur concrétisation tarde, alors que «nous continuons à endurer l'interminable calvaire de la soif», s'indignent de nombreuses personnes rencontrées dans plusieurs localités de la wilaya quant à cette pénurie d'eau qu'elles qualifient de dure et d'épouvantable. Avec la chaleur estivale, qui s'annonce déjà suffocante et torride dans la wilaya, compte tenu de ses spécificités géographiques et climatiques, l'eau qui ne coule que rarement des robinets est très demandée, car son utilisation augmente étonnamment de jour en jour. Ce faible potentiel hydrique qui continue de s'amenuiser d'une façon inimaginable et surtout inquiétante dans toutes les localités de la wilaya n'arrive plus à satisfaire, aujourd'hui, ni les besoins des ménages, ni ceux liés aux activités industrielles et exigences agricoles. C'est pourquoi son utilisation doit être impérativement rationnelle, réglementée et cohérente pour tout le monde afin d'éviter les pertes inutiles et contribuer ainsi à sa préservation.