Désaccord n Pour la commune de Boudouaou, ce marché devrait être géré par un opérateur économique qui sera sélectionné par voie d'appel d'offres, tandis que l'Union locale des commerçants refuse cette option. La population de Boudouaou (Boumerdès) attend toujours la mise en exploitation de son nouveau marché de proximité réceptionné depuis fin 2010. Malgré sa livraison à cette date, cet espace commercial est demeuré fermé à ce jour pour des raisons liées, dit-on, à «l'absence d'un consensus, entre les services de la commune (propriétaires de ce marché) et l'Union locale des commerçants, sur la méthode de gestion la plus appropriée de cette structure». Pour la commune de Boudouaou, ce marché devrait être géré par un opérateur économique qui sera sélectionné par voie d'appel d'offres. Ce mode de gestion est le seul à même de garantir (pour la commune) la récupération d'au moins une partie du montant investi, sur son budget propre, pour la réalisation de ce marché, souligne-t-on. L'Union locale des commerçants refuse cette option en revendiquant à la place «une association professionnelle constituée de commerçants qualifiés pour la gérance de ce site dans tous ses aspects sous la houlette des services de la commune», indique, pour sa part, le chef du bureau de wilaya de l'Union. Selon ce dernier, c'est à l'association professionnelle ainsi désignée et à la commission de daïra relevant de ce marché que doit revenir la charge de la distribution «en toute transparence» des carreaux et des locaux de ce marché aux vendeurs occasionnels notamment, en vue d'aider à la résorption de ce phénomène fort répandu à travers cette région. La réalisation de cet espace commercial d'envergure est inscrite, selon la direction du commerce de la wilaya, à la faveur d'un programme de résorption des marchés anarchiques, visant à mettre un terme aux vendeurs occasionnels disséminés sur les trottoirs et les places publiques de cette commune. Par la réalisation de cette structure, «la direction du commerce de la wilaya entend aider à l'organisation légale de cette profession, tout en permettant la création de nouvelles opportunités d'emploi directes et indirectes pour les jeunes chômeurs de la région», indique-t-on. Cet espace, réalisé pour une enveloppe globale de plus de 100 millions de dinars, dont la majeure partie dégagée sur budget de la commune et le reste sur les Plans communaux de développement (PCD), englobe près de 400 locaux commerciaux. Il s'étend sur une superficie de près de 10 000 m2, dont la moitié est couverte, au moment où de grands carreaux de vente sont aménagés en plein air, soutient-on de même source.
