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Egypte / Elections législatives
Les irréductibles de Tahrir
Publié dans Info Soir le 28 - 11 - 2011

Refus - Place Tahrir, quelques centaines d'irréductibles croient plus aux manifestations qu'aux urnes pour obtenir le départ du pouvoir militaire, et sont bien décidés à ne pas participer à un vote qui attire pourtant des foules d'électeurs ailleurs en Egypte.
«Nous ce qu'on demande depuis Tahrir, c'est la chute du maréchal Tantaoui, donc évidemment je ne participerai pas aux élections qu'il organise », lance Omar Hatem, qui prend son petit-déjeuner sur la célèbre place du centre du Caire avec des amis.
Ils affirment être à Tahrir depuis le début des manifestations exigeant la fin du pouvoir militaire incarné par le chef de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui.
Ce lundi matin, ils n'étaient plus que quelques groupes épars, mais tous disent qu'ils boycotteront le premier scrutin législatif depuis la chute du président Moubarak en février. Abdelmoneim Ibrahim fait partie du mouvement de jeunes pro-démocratie du 6-Avril, à ce titre, il est observateur dans un bureau de vote proche de la place. Pour autant il ne mettra pas de bulletin dans l'urne. «J'avais prévu de voter, mais c'était avant que des «martyrs» ne tombent rue Mohamed Mahmoud», à quelques centaines de mètres de là, lors d'affrontements avec la police, explique ce professeur d'histoire de 33 ans. D'autres ont choisi d'exercer leur droit de vote mais refusent les candidats qui se présentent. «Avec des amis, nous avons décidé de faire une grande croix sur nos bulletins de vote pour dire que nous voulons aucun de ces gens-là », déclare Oum Moaz, qui tient une petite boutique. Durant la campagne, des militants ont dénoncé de nombreux élus de l'ancien parti de M. Moubarak, aujourd'hui interdit, qui tentent leur chance comme indépendants ou sous des bannières politiques nouvelles. «Je ne connais pas les candidats ni les partis, et de toute façon la plupart sont des gens de l'ancien régime, alors je ne participerai pas », dit Abderrahmane, un étudiant de 21 ans. Comme lui, beaucoup avouent ne rien comprendre à ce scrutin au système électoral complexe. Sur le terre-plein central, Bahya Kasseb, 43 ans, sort de la tente où elle campe depuis plusieurs jours.
«Ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec leurs élections, moi, je n'irai pas, mes revendications je les exprime ici, à Tahrir», lance-t-elle. «Tahrir c'est notre maison maintenant, nous ne la quitterons pas, élections ou pas», déclare Mamdouh, membre des comités populaires qui organisent la sécurité sur la place. Seule voix dissonante, celle de Naïr Bahraoui, 40 ans, employée de banque. Elle est en train de quitter la place pour rejoindre le bureau de vote de son quartier. «Mais je reviendrai, car il faut des gens sur la place, la mobilisation doit continuer», affirme-t-elle, en rejoignant son mari.


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