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Enfants battus
Le crime des parents
Publié dans Info Soir le 26 - 04 - 2004

Autorité Les châtiments corporels font partie de nos m?urs. On s?ingénie même à faire le plus mal possible.
La scène est insoutenable : une jeune femme crache toute sa ranc?ur sur son enfant âgé de près de trois ans, lui signifiant que son père ne cherche pas après lui et ne désire pas le voir et qu?elle ne le récupérerait pas lorsqu?il irait le voir.
Terrorisé, en pleurs, le petit garde les deux mains prêtes à parer à d?éventuels coups. Les personnes présentes assistent impuissantes au déchaînement de la jeune femme.
Rien ne dit qu?elle n?aime pas son enfant, mais son comportement violent prouve qu?elle est incapable d?assumer seule son échec conjugal (tout porte à croire que c?est le cas) et qu?elle considère que son enfant doit déjà prendre parti pour sa mère en ne réclamant pas son père.
Farida, elle, a été témoin d?une scène d?une rare sauvagerie. «J?ai vu une femme empoigner son fils âgé d?une huitaine d?années et le jeter par terre, avant de lui donner des coups de pied.» Combien sont ces parents, généralement les mamans, à faire payer à leur progéniture des échecs qui émaillent leur vie ?
La vieille Baya est restée dans les mémoires pour ce qu?elle faisait subir à ses trois filles durant leur enfance. Abandonnée par son mari au lendemain de l?indépendance après une union houleuse, Baya ne supportait pas sa répudiation, et le fait de devoir travailler pour un salaire de misère afin de nourrir ses enfants accentuait son amertume.
Ses filles allaient rapidement subir les conséquences d?une situation qu?elle vivait très mal. Les coups de colère de la mère étaient phénoménaux, les voisins se souviennent encore des cris déchirant la nuit, quand les petites hurlaient de douleur. «Elle s?en prenait à ses enfants pour n?importe quel motif et à n?importe quel moment, et lorsqu?elle les battait la nuit, les pleurs parvenaient jusqu?à nos oreilles», se rappelle Samia, leur copine de jeux. «Il lui arrivait même de les brûler à l?aide d?un couteau qu?elle chauffait, elles nous montraient les traces de brûlures, ce qui nous rendait malheureuses», ajoute Samia qui ne comprenait pas pourquoi personne n?intervenait pour les arracher aux griffes de leur «mère-bourreau».
Cette pratique moyenâgeuse a toujours cours chez des femmes censées pourtant être plus instruites par rapport à leurs mères et qui l?utilisent dans le but d?éduquer leurs enfants.
C?est le cas de Fatiha qui n?a pas trouvé mieux que de brûler sa fille qui l?importunait par ses cris parce qu?elle avait faim ! Rabiâ, elle, tenait à ce que sa fille soit plus respectueuse envers les grands.
Lasse de le lui répéter vainement, elle estimait qu?il n?y avait rien de plus efficace qu?un couteau chauffé.


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