Patrimoine - Hacène Zargoune, l'artiste populaire de Ouargla, chante en arabe et en tamazight (dialecte local ouargli) avec deux troupes musicales traditionnelle et moderne. Formée à la fois par des musiciens jeunes et de l'ancienne génération, la troupe Zine Gdahe (l'arc-en-ciel en berbère de Ouargla), active depuis les années go à Ouargla avec des instruments traditionnels et modernes dont la guitare et le guembri. «Nous avons pu occuper une place dans la musique algérienne et même dans la musique africaine, voire mondiale», nous dit Tahar Tder, membre de la troupe. On peut dire qu'on a pu faire évoluer la musique ouarglie. Cette petite évolution a apporté un plus à la musique amazighe en général. A ce stade, la musique exige tout un système adéquat pour sa promtion avec l'implication du ministère de la Culture, les Maisons de jeunes, les éditeurs et toutes les parties prenantes», a-t-il souligné. La prise en charge des artistes et des groupes manque. Lesmusiciens essayent de progresser seuls.» Pour la chanson ouarglie d'expression amazighe,Tahar qui est dans le domaine depuis 1992, nous dit que sa troupe est reconnue sur la scène internationale. «Cela me fait mal de le dire. Mais cela est venu d'un directeur artistique étranger qui, par hasard, en passant à Ouargla, a rencontré le groupe et l'a pris en charge. Ainsi, nous avons fait des tournées au Senégal, au Burkina-Faso et Congo en mars dernier.» Hacène Sergoune, l'artiste populaire de Ouargla chante en arabe et en taniazight (dialecte local ouargli).Il a créé son propre style cl,lZouzi. J'aime chanter les textes de cheikh El-Kaid et le style el-hadhra», nous a révélé cet artiste qui sort son 13e album cette année.»Je voudrais que mon style soit encouragé notamment par les médias lourds qui ne demandent que le traditionnel alors que ma troupe et moi avons produit de nouvelles chansons du patrimoine avec des touches modernes qui intéressent les jeunes», nous dit-il. Mohamed Slimane Boughaba, le président de la troupe qui relève de l'association Zine Gdahe, dit que sa troupe chante en dialecte local se rapprochant du mozabite. «Notre troupe a beaucoup donné à notre région, notamment l'artiste Mezouer.