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Voyage dans le passé
Publié dans Info Soir le 14 - 06 - 2012

Nostalgie - Au début, il y avait Le puits du chamelier, du célèbre malgré lui Messouad Rouabeh, et la petite église construite par l'évêque de Laghouat en 1959, au fronton de laquelle est écrite une prière pour les pétroliers.
En 1963, le gouvernement algérien décide de s'impliquer dans la construction envisagée par les compagnies pétrolières françaises d'un nouveau pipe-line. Les Français refusent l'intrusion des Algériens, ceux-ci posent une série d'obstacles administratifs pour les contrarier et finissent par décider de réaliser eux-mêmes le pipe. «Qu'allez-vous faire avec ce pipe-line, puisque le pétrole est à nous ? Vous aurez un pipe qui ne servira à rien», s'amusaient-ils à nous dire.
«Qu'allez-vous faire avec votre tube ? et nous nous amusions à leur répondre : ‘'Nous soufflerons dedans''». La décision de réaliser ce pipe-line a entraîné la création de Sonatrach, raconte Belaïd Abdesselam dans le livre-entretiens, Le hasard et l'Histoire. Le 24 février 1971, les nationalisations des sociétés pétrolières françaises clôturaient, par ce que le jargon de l'époque qualifiait d'«acte de vigueur et de vitalité de la Nation et de la Révolution», le cycle entamé au lendemain de l'indépendance.
L'Algérie exerçait désormais sa souveraineté sur toutes les richesses du pays. Au début, il y avait le puits du chamelier du célèbre malgré lui Messouad Rouabeh et la petite église construite par l'évêque de Laghouat en 1959, au fronton de laquelle est écrite une prière pour les pétroliers. Ensuite une sorte de tunnel métallique suspendu qui hébergeait, du temps de la France, les bureaux de l'ancienne mairie et du commissariat. Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, Hassi Messaoud est une ville qui s'est «parée» de tous les attributs de la laideur.
Avant les années 1980, ces lieux n'étaient hantés que par les employés de la Sonatrach, une zone industrielle, pas de commune, seulement quelques infrastructures de santé et de scolarité, pour les besoins du personnel. Et puis, soudain, se souvient l'un de ceux qui ont fait partie du premier Conseil municipal de la ville, «le gouvernement a décidé d'injecter d'un coup plus de 4 000 logements».
A leur installation donc en 1985, les élus FLN de la première commune, ont hérité d'une ville fantôme, «on n'avait rien compris quand on a vu arriver les constructeurs, et une fois achevés, les bâtiments étaient vides.
Parce que le champ de Hassi Messaoud se confond avec le lit d'un oued, Igharghar, la terre y est plus fertile et les cultivateurs irriguaient leurs cultures directement du maillage souterrain des réseaux d'incendie de Sonatrach, ils piquaient dans les tuyaux de l'entreprise qui les regardait faire, impuissante» tandis que la mairie construisait des bassins de décantation pour aider à faire pousser les tomates et les fleurs dont tout Alger s'enorgueillissait de révéler qu'elles ont poussé à Hassi Messaoud.


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