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Cinéma / «Ce que le jour doit à la nuit»
Une page trouble de notre histoire
Publié dans Info Soir le 08 - 09 - 2012

Projection - L'avant-première nationale de Ce que le jour doit à la nuit a eu lieu, hier, à la salle El-Mougar à Alger.
Réalisé par le cinéaste français, Alexandre Arcadi, le film est une adaptation faite par Daniel Saint-Hamont du roman éponyme de Yasmina Khadra, sorti en 2008. Il est coproduit par Bachir Deraïs.
L'histoire se déroule dans l'Algérie colonisée et les événements s'étaleront sur une période de près de quarante années, allant de 1930 à 1962. Il s'agit en fait d'une saga historique sur l'Algérie, et ce, à travers les yeux de Younes, un jeune homme ayant grandi dans la communauté pied-noire.
Le film raconte Younes qui est confié par son père, ruiné et ayant perdu ses terres, à son oncle, un pharmacien, marié à une Française et parfaitement intégré à la communauté pied-noire, pour lui assurer une vie meilleure et un bel avenir.
Younes, avantagé par son physique, arrive à se faire accepter par la communauté européenne. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi de jeunes colons. Il a même des amis pied-noirs, dont il devient inséparable. Et c'est avec eux que Younes, Jonas pour les Français, découvre les joies de l'existence et partage leurs rêves d'adolescents privilégiés, que ni la Seconde Guerre mondiale ni les convulsions d'un nationalisme algérien en pleine expansion ne perturbent.
Toutefois, la réalité finit par prendre le dessus, les événements de la vie, imprévisibles, inattendus finissent par s'ingérer entre Younes et ses amis, mettant ainsi leur amitié et leur complicité fraternelle à rude épreuve. Car, avec la guerre d'indépendance, Younes se trouve confronté à un éprouvant dilemme. D'un côté, il y avait la complicité fraternelle à laquelle il tenait tant et qu'il ne voulait à aucun moment perdre, et de l'autre, il y avait la Révolution, cette guerre menée par les siens pour recouvrer leur liberté et gagner leur indépendance, et à laquelle il ne pouvait tourner le dos. Ainsi, Younes se trouve, malgré lui, écartelé, troublé et, quelquefois, ravagé. Ce que le jour doit à la nuit, un film d'une durée de 2h 40, retrace l'itinéraire d'un Algérien, des années 1930 à nos jours, au destin jalonné de tragédies, à l'image du pays lui-même. Parce que Younes illustre la réalité de l'Algérie, d'un peuple aux prises avec son destin, sa destinée, éprouvée dans la souffrance, ayant connu tout au long de son histoire des drames, convulsivement déchirée, frappée, douloureusement agitée par tant de conflits.
- La question qui se pose en regardant le film est la suivante : Alexandre Arcady était-il le mieux placé pour porter à l'écran le roman Ce que le jour doit à la nuit ? Car, le cinéaste étant lui-même un pied-noir, nourrissant de surcroît, et en filigrane, une nostalgie de son passé algérien (pour ne pas dire de l'Algérie française), il s'avère que le contenu du roman est abordé du côté du réalisateur. D'ailleurs, le regard porté dans le roman sur l'Algérie a changé dans le film, il s'est déplacé d'un angle à l'autre. C'est vue du regard d'un pied-noir que l'Algérie est racontée. Toutefois, l'adaptation du film a respecté l'œuvre de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit. Parce que ceux qui ont lu le livre ont été, selon eux, entraînés dans l'histoire et en ont retrouvé les moindres détails. Les rôles principaux ont été confiés à Nora Arnezeder (Emilie) et Fouad Aït Aattou (Jonas). Dans le rôle des copains, Nicolas Giraud (Fabrice), Olivier Barthélémy (Jean Christophe), Marine Vacth (Isabelle) et Matthias Van Khache (Simon). Le rôle de l'oncle de Younès est confié à Mohamed Fellag et celui de sa femme, Madeleine, à Anne Consigny. Le tournage du film, dans sa majorité, a eu lieu en France et en Tunisie et une petite partie en Algérie. Le film sera projeté dans les grandes villes. Des rencontres débats sont aussi prévues dans plusieurs universités avec Yasmina Khadra.


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