Une Cour d'appel du Qatar a réduit, ce lundi matin, à 15 ans la peine de prison d'un poète, condamné en première instance à perpétuité pour un poème critiquant le pouvoir. Mohammed Al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, avait été arrêté en 2011 pour un poème rendant hommage à la révolution tunisienne et exprimant l'espoir que le changement touche d'autres pays arabes, affirmant : «Nous sommes tous la Tunisie face à une élite répressive.» Son avocat avait indiqué que le jugement de la cour d'appel était «politisé, comme celui du tribunal de première instance».