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La bouqala
Publié dans Info Soir le 25 - 06 - 2004

Mystère Un jeu ou une tradition qui continue de passionner les jeunes et les moins jeunes.
Khalti Zhour nous explique qu?il existe plusieurs sortes de bouqala. La plus amusante, et toujours en usage de nos jours, est celle «qui consiste à nouer un foulard, faire un v?u et puis réciter des vers de poésie ancestrale. On peut faire des v?ux pour soi ou pour autrui.
Chaque personne interprète ces vers selon son v?u.» Souvent, les v?ux portaient sur le mariage, lorsque les jeunes filles aimaient dans le secret, ou encore une mère qui voudrait voir sa fille ou son fils mariés. Il s?agit également de réussite dans tel ou tel projet.
Il y a l?autre bouqala, celle-ci n?est pas un jeu, mais une prédiction. Khalti Zhour nous déconseille de nous y aventurer car «d?abord c?est un blasphème et, par ailleurs, les prémonitions peuvent s?avérer désastreuses», nous dit-elle.
Sur notre insistance, elle a fini par nous expliquer les différentes étapes de cette bouqala. «Un jeune célibataire va chercher de l?eau de sept sources différentes. A chaque source, il entendra un présage. Il ne doit, en aucun cas, se retourner. Il faut qu?il couvre la bouqala avec un béret ou une chechiya. Par ailleurs, on met un brin du nid d?un poulailler, un morceau d?écorce du cadre de la porte d?entrée de la maison, un brin de la tête d?un balai (makensa), un peu de ??qosbar??, de ??djaoui??, et de ??anbar??.
Le tout est mis dans le kanoun qui sera allumé au moment de la bouqala. Cette dernière est à base de terre cuite, elle sera suspendue au-dessus du kanoun et tenue par deux personnes, entre quatre pouces. Le jeune célibataire, qui s?est chargé de remplir l?eau, y met sa bague ou un autre objet lui appartenant. Cette bouqala est posée ensuite à la belle étoile, sur la terrasse. Après minuit, les évocations commencent, elles ne peuvent avoir lieu avant. On asperge de cette eau bénite sept coins de la terrasse et on évoque les incantations.» Ces incantations disaient se souvient Khalti Zhour : «Bakhartlek bel djaoui, djibili lakhbar min laqhaoui (des cafés) Bakhattlek bel qosbar, djibili lakhber min koul dar (de chaque maison).
Bakhartlek be chedjra (arbre), djibili lakhbar min koul djiha.
Bakhartlek bel djlal el hadjla (la caille), djibili lakhbar min ând el redjala (de chez les hommes).
Fel ya felfel, djibli khbar min koul m?ken.»
«Lorsque la bouqala tourne à droite, c?est un bon présage, si elle tourne à gauche, il s?agit d?un mauvais présage», a noté khalti Zhour. Lorsqu?il s?agit d?une jeune fille qui veut savoir si son amoureux lui est destiné, elle disait : «Flen oulid flana, aliya ma yasbar (le fils de telle et ne peut se passer de moi)» a-t-elle traduit, en soulignant que «ce sont les djins qui évoquent le fel ( le sort)». Et de conclure : «Souvent, ils nous réservaient de mauvaises surprises. J?ai moi-même vécu cela. C?est pourquoi, je ne veux plus m?adonner à ce jeu et je ne veux en aucun cas que mes descendants s?y aventurent.» Cette dernière version d?une tradition ancestrale a disparu depuis longtemps.


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