Biskra Une étude technique destinée à la valorisation des «balcons» d'Ahchane, un site naturel très pittoresque proche de M'chounech (Biskra), vient d'être engagée par la direction du tourisme et de l'artisanat, a indiqué hier lundi, le responsable de cette structure, Abdelhakim Yahia. Selon ce responsable, il est notamment prévu la réalisation d'une piste d'accès vers ces balcons, assez semblables à ceux de Ghouffi, dans la wilaya voisine de Batna, l'aménagement de murs de soutènement en certains endroits du site, la création d'un parking pour véhicules et d'un espace de prestation de services pour les visiteurs. Des locaux pour la commercialisation de produits de l'artisanat local sont également prévus, selon M. Yahia qui a mis l'accent sur «le caractère pittoresque» du relief de ces balcons sculptés dans la roche le long de l'Oued Labiod (Ighzar Amellal), un cours d'eau mythique descendant des hauteurs des monts de l'Aurès. Le projet aura un impact socioéconomique «très important» dans cette région vierge qui a «beaucoup à gagner des activités liées au tourisme de montagne», a estimé le directeur du tourisme. A l'époque romaine elle fut baptisée «Vescera» qui se déforma pour devenir Biskra, reine des Zibans (oasis). Une hypothèse renvoie l'origine de l'appellation à l'époque musulmane pour symboliser la cohabitation harmonieuse entre deux tribus, l'une berbère, Bissa et l'autre arabe, des Beni-Hilal Kora. L'assemblage des deux noms aurait donné le nom de Biskra. Du temps des Ottomans, Biskra renfermait un fort dont il ne reste pas grand-chose aujourd'hui, hormis les appellations des sept portes qui constituaient les principaux accès au fort turc dont Beb El Derb, Beb El Feth, Beb El Gueria, Majenich, Kora et El Mçid.