Résumé de la 7e partie ■ Les Wampanoag qui occupaient le territoire de l'actuel Massachusetts furent emportés jusqu'au dernier en 1617, trois ans avant l'arrivée des premiers colons débarqués du Mayflower qui fonderont Plymouth. Les linguistes qui en sont spécialistes sont appelés américanistes. Les langues amérindiennes ne forment pas une famille de langues unique, mais comprennent de nombreuses familles de tailles très variables, ainsi que des langues isolées. Diverses hypothèses rassemblant tous ces groupes en un plus petit nombre de superfamilles ont été formulées, avec un niveau d'acceptation très variable parmi les américanistes. Les Indiens des Plaines avaient développé une langue des signes auxiliaire pour communiquer par-delà la variété de leurs langues maternelles. Beaucoup de langues amérindiennes sont aujourd'hui menacées de disparition. Les Amérindiens utilisent des tambours, qui permettent de communiquer à distance à l'instar des appareils modernes. Ainsi, en frappant sur un tambour, un chaman peut échanger des informations avec un autre chaman ou localiser le gibier. La musique amérindienne comprend la musique précolombienne, mais aussi celle que les Amérindiens ont continué de pratiquer après et malgré les premiers contacts, ou en marge de ceux-ci. Elle se caractérise par une grande variété d'aérophones, de membranophones, d'idiophones et de lorophone avec de très rares cordophones. On ne connaît aucun traité ou système musical amérindien ; la musique est aussi variée que le nombre de peuples l'est et a justement une fonction sociale, identitaire voire culturelle essentielle. Elle est souvent associée à des interdits ou à des tabous, étant réservée parfois aux hommes, aux célibataires, etc... Si elle est en général très simple et monophonique, il existe néanmoins des exemples de musique polyphonique ou orchestrale. L'instrumentarium est très riche du fait des variations linguistiques, culturelles et naturelles (grande variété de végétaux utilisés), mais les cordes sont très rares du fait de l'absence de métal. Une ancienne légende amérindienne apparue chez les Cheyennes à la fin du XIXe siècle raconte que l'appareil photo de l'homme blanc vole l'âme des indiens. Ces derniers ne pouvant vivre sans leur âme relié à la terre et ses éléments, sont condamnés à s'effacer et disparaître. Certains textes disent aussi que des tribus, dont les Cheyennes, avaient appris à se prémunir de cet «instrument du mal», ceci grâce à des pendentifs fabriqués par les chamans. Le softball, variante «allégée» du baseball est l'un des loisirs typiquement nord-américains pratiqué par les Amérindiens . Parmi les rares sportifs d'origine amérindienne, la joueuse de basket-ball Shoni Schimmel connait une forte popularité aux Etats-Unis.