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Histoires vraies : 9, rue Toullier 5e partie
Publié dans Info Soir le 09 - 04 - 2016

Résumé de la 4e partie n En attendant, Carlos court toujours et une traque à l'échelle mondiale est lancée.
C'est à Paris qu'a lieu le plus grand remue-ménage.Le 10 juillet, deux semaines après le drame, trois diplomates cubains, le premier secrétaire d'ambassade et deux sous-secrétaires, sont déclarés persona non grata et priés de faire leurs valises. L'un d'eux, Pedro Larazamora, était en étroit contact avec Nancy Sanchez, la Vénézuélienne qui se trouvait dans le studio de la rue Toullier et qui était rentrée à Caracas soi-disant parce que son père était malade.
Trois autres amies de Carlos, toutes vénézuéliennes, étaient également en relation avec les trois Cubains. D'autre part, l'une de ses maîtresses de Londres, Maria Toban de Romero, faisait de fréquents séjours à Paris. Militante du Parti communiste colombien, elle fréquentait à Londres le secrétaire de l'ambassade cubaine, qui faisait lui aussi partie des services secrets du pays... Le gouvernement cubain ne proteste pas contre ces expulsions à l'ambassade de Paris, ce qui est un aveu implicite. Mais où est Carlos ? On n'en a pas la moindre idée.
C'est Carlos lui-même qui va donner la réponse, en organisant le coup le plus retentissant de sa carrière. A la fin de cette même année 1975, le 28 décembre, il attaque la conférence de l'OPEP, Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui se tient à Vienne, en Autriche. A la tête de sept hommes, six Palestiniens et un Allemand, J. P. Klein, membre de la bande à Baader, il prend en otage soixante-dix personnes, dont douze des ministres du pétrole venus au sommet.
Commanditée par le colonel Kadhafi, l'opération vise à ce que les revenus du pétrole soient affectés en priorité à la cause palestinienne. Le mode d'action est extrêmement violent : trois hommes sont tués, un Irakien, un policier autrichien et le délégué libyen, dix-huit sont blessés. Carlos a achevé personnellement l'un d'entre eux en lui vidant son chargeur dans la tête.Il commande de bout en bout les opérations, jusqu'à la libération des otages sur l'aéroport d'Alger, après un long périple en avion, et disparaît...
Il disparaît longtemps, très longtemps, malgré les milliers de policiers lancés à sa poursuite de par le monde. Et il réapparaît une fois encore, le 5 décembre1979, lorsqu'il accorde à un journaliste jordanien une interview reproduite dans le journal libanais Al-Watan. Il y reconnaît, entre autres, avoir tué Joseph Edward Sieff et être l'auteur de l'attentat du drugstore Saint-Germain.
Les Palestiniens, qui trouvent qu'il dessert plus qu'il ne sert leur cause, rompent avec lui. Il est donc contraint de se replier sur l'Europe et d'agir en relation avec des organisations terroristes comme la bande à Baader. C'est d'ailleurs à cette organisation qu'appartient sa compagne du moment, Magdalena Kopp.Celle-ci se rend en Suisse, pensant ne pas être reconnue, mais la police helvétique la surveille. Elle est arrêtée et remise à la France, qui a demandé son extradition.
Cette arrestation déclenche la fureur du terroriste. Il prend contact avec le ministre de l'Intérieur Gaston Defferre, pour négocier la libération de Magdalena Kopp et d'un autre membre de son réseau prisonnier en France, Bruno Bréguet. Et, devant la fin de non-recevoir qui lui est opposée, il passe à l'action.
Le 29 mars 1982, une bombe explose dans le Capitole, le train Paris-Toulouse, faisant cinq morts et vingt-sept blessés. Il a été établi par la suite que Carlos pensait que Jacques Chirac s'y trouvait. Le 24 avril 1982, jour de l'ouverture du procès de Magdalena Kopp, une bombe explose rue Marbeuf, faisant un mort et soixante-trois blessés. Dans un communiqué, Carlos menace de mettre Paris à feu et à sang, mais c'est ailleurs qu'il va frapper. Le 25 août 1983, le centre culturel français de Berlin-Ouest est soufflé par une explosion : un mort et vingt-trois blessés. Le 31 décembre de la même année,plusieurs explosions ont lieu dans la gare Saint-Charles, à Marseille, et dans le TGV Sud-Est : quatre morts. Le lendemain, 1er janvier 1984, c'est le centre culturel français de Tripoli qui est détruit.
A suivre


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