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Présidentielle en France : Une élection sur fond de scandales
Publié dans Info Soir le 29 - 03 - 2017

Justice n L'épouse du candidat de la droite à la présidentielle française, François Fillon, a été inculpée à son tour hier dans un scandale sur de possibles emplois fictifs qui empoisonne ce scrutin prévu dans moins d'un mois.
Pénélope Fillon a été inculpée pour "complicité et recel de détournement de fonds publics", "complicité et recel d'abus de biens sociaux" et "recel d'escroquerie aggravée", selon une source judiciaire. Penelope Fillon, une Franco-galloise de 61 ans, a été entendue pendant plusieurs heures par les magistrats financiers, a indiqué une source proche de l'enquête, sans plus de précisions. Elle est soupçonnée d'avoir bénéficié avec deux de ses enfants d'emplois fictifs à l'Assemblée nationale dans une période s'étalant de 1986 à 2013, notamment pour assister son mari, rémunérés par de l'argent public. François Fillon avait lui été mis en examen (inculpé) le 14 mars, notamment pour détournement de fonds publics. Une première pour un candidat majeur à la présidentielle française. L'enquête a été élargie à des soupçons de trafic d'influence, après des révélations sur des costumes de luxe offerts par un ami, mais aussi à des soupçons d'escroquerie aggravée et de faux. Le délit d'escroquerie aggravée vise des documents saisis à l'Assemblée nationale, notamment une fiche de renseignements sur laquelle l'épouse du candidat a déclaré en juillet 2012 un travail mensuel de 14 heures à un magazine, La Revue des deux mondes, propriété d'un richissime homme d'affaires ami de son mari, d'après ces sources. Les enquêteurs se demandent si ce nombre d'heures aurait été minimisé pour respecter la limite légale du temps de travail cumulé alors qu'elle était à la même époque, entre juillet 2012 et novembre 2013, employée à l'Assemblée nationale. Parti favori dans la campagne, François Fillon, 63 ans, a chuté dans les sondages pour le premier tour prévu le 23 avril après des révélations fin janvier sur ces emplois fictifs présumés. Cet ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012) qui avait axé sa campagne sur son image de probité est désormais devancé par la responsable de l'extrême droite Marine Le Pen et Emmanuel Macron, ancien ministre du président socialiste François Hollande repositionné au centre. Le second tour du scrutin est prévu le 7 mai.
« Complot »
l Pour se défendre, François Fillon dénonce un "complot", une "machination" destinée selon lui à empêcher la droite de remporter la présidentielle et accuse le président François Hollande d'animer un "cabinet noir". "La seule façon de sauver la gauche, c'est de tuer Fillon", a-t-il lancé vendredi lors d'un meeting à Biarritz (sud-ouest). Le chef d'Etat a condamné avec la plus grande fermeté ces "allégations mensongères", dénonçant "un trouble insupportable" à la campagne présidentielle et assurant que depuis son élection en 2012, "l'exécutif n'est jamais intervenu dans aucune procédure judiciaire et a toujours respecté strictement l'indépendance de la magistrature". Entre 1986 à 2013, par période, l'épouse discrète a perçu 680.380 euros net, soit environ 3.600 euros mensuels en moyenne, comme assistante à l'Assemblée nationale de son mari ou de son ancien suppléant, Marc Joulaud, inculpé lui-même vendredi pour détournement de fonds publics. A la Revue des deux mondes, Pénélope Fillon a touché un salaire de 5.000 euros bruts, entre mai 2012 et décembre 2013, cumulant avec un contrat d'assistante parlementaire à partir de juillet 2012, lorsque son mari est redevenu député. Le clan Fillon a vigoureusement défendu le contenu du travail accompli dans l'ombre de l'ex-député, en arguant que sa permanence était à leur domicile dans la Sarthe (ouest).
L'épouse discrète sous les projecteurs judiciaires
Après des décennies dans l'ombre de François Fillon, l'épouse du candidat conservateur à la présidentielle française Penelope Fillon a été propulsée sous les projecteurs pour une affaire d'emplois fictifs présumés. "Je suis de nature réservée et peu mondaine", déclarait début mars cette Franco-Galloise de 61 ans, peu souriante et à la mise classique, dans l'un de ses rares entretiens avec la presse, au moment même où son mari, en difficulté dans les sondages, bataillait avec son camp pour maintenir sa candidature. L'affaire dite "Penelopegate", l'association de son nom avec "cet immense scandale" lui a "fait très mal": "Je me suis sentie traversée par la foudre, c'est ce que j'ai vécu de pire dans ma vie", dit celle qui a toujours conseillé à son époux d'aller "jusqu'au bout". Les ennuis ont commencé avec des révélations de l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné sur les salaires qu'elle a touchés avec plusieurs contrats comme assistante parlementaire de son époux puis de son suppléant - au total 680.380 euros net entre 1986 et 2013, plus 45.000 euros d'indemnités de licenciement, selon Le Canard. Pour elle, "tout était légal et tout était déclaré". "Je traitais le courrier en lien avec la secrétaire. Je préparais des notes et des fiches (...) je lui faisais aussi une sorte de revue de presse locale. Je le représentais à des manifestations. Je relisais ses discours", a-t-elle expliqué à un hebdomadaire français. Mais le doute s'est installé: elle ne venait jamais à l'Assemblée nationale, les autres assistants parlementaires ne savaient rien de ses activités. Elle avait elle-même confié à des journalistes qu'elle se tenait "à distance" de la vie politique de son époux.
«Penny»
l Pour celle que la presse britannique surnomme "Penny", le malentendu vient du fait qu'elle "ne considérait pas qu'elle faisait de la politique". L'imposant manoir familial situé à Solesmes (ouest), un village en pleine campagne, a été perquisitionné, tout comme l'appartement parisien du couple. Depuis le début de la campagne, Penelope Fillon, mise classique et cheveux grisonnants, est apparue en public aux côtés de son époux, lors de grands rassemblement cruciaux: fin janvier, quand le candidat conservateur assure qu'il n'a "peur de rien" et ne se laissera pas "intimider" , début mars, quand il reconnaît avoir "sa part de responsabilité" dans les "terribles obstacles" de sa campagne. On l'a aussi vue dans le public des débats télévisées où il a participé. Pendant la primaire de la droite, à l'automne 2016, elle avait fait de rares apparitions, notamment pour le lancement d'un comité "Les femmes avec Fillon".


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