Quelque 180 passagers d'un vol Bordeaux-Alger ont traversé vendredi et hier une épreuve peu commune. L'Airbus A320 de la compagnie grecque Olympus Airways, qui assurait le vol ZI737 de la compagnie Aigle Azur , devait quitter Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, à 14h (12h GMT) vendredi, mais n'a pu partir «en raison d'un problème technique», selon Aigle Azur. Un problème qui a requis l'acheminement vendredi soir d'une pièce à partir de Roissy, près de Paris. Les passagers ont été pris en charge et logés dans un hôtel proche de l'aéroport, puis réveillés à 4h (2h GMT) en vue d'un décollage à 7h (5h GMT), mais le problème technique n'était toujours pas réglé, selon l'aéroport. Une fois une nouvelle pièce acheminée et les tests réalisés en matinée, c'est alors un membre du personnel technique navigant qui a été victime d'une «défaillance», empêchant l'avion de partir, a expliqué Aigle Azur. Des passagers, parmi lesquels des familles et notamment des enfants, se sont vivement plaints d'avoir été laissés «isolés, parqués pendant une heure et demie tôt samedi dans une salle d'embarquement, sans informations cohérentes». Le temps d'acheminer une nouvelle équipe de pilotage, samedi en fin de journée à Bordeaux, et l'Airbus du vol ZI 737 a finalement décollé - non sans un ultime retard, pour un recomptage de bagages surnuméraires - pour Alger vers 22h40 (20h40 GMT), soit avec près de 33 heures de retard. Pour un vol d'une durée d'1 heure 50...