Résultats - Les deux clubs algérois engagés en coupes africaines des clubs ont connu des fortunes diverses ce week-end. Le week-end a été dur pour les deux clubs algériens engagés en coupes africaines, l'USM Alger en Ligue des Champions et le MC Alger en Coupe de la CAF. En effet, si les gars de Soustara ont peiné pour passer l'écueil des quarts de finale face aux modestes Mozambicains du Ferroviario Beira (1 à 1 à l'aller, 0 à 0 au retour), le MC Alger s'est cassé les dents face au Club Africain (1 à 0 et 0 à 2), hier au stade Radès de Tunis. Les Mouloudéens doivent regretter amèrement cette élimination face à un adversaire qui n'avait rien d'un foudre de guerre, en ratant d'abord la manche aller, avant de subir l'enfer dans la capitale tunisienne. Et pour cause, les coéquipiers de Chaouchi ont été coupables des mêmes erreurs habituelles, notamment dans l'axe de la défense sur le deuxième but des Clubistes, après que l'arbitre Thierry Nkurunziza ait offert un penalty imaginaire aux Tunisiens à la 21' transformé victorieusement par le jeune Zemzami. La seconde période a été à l'actif des Mouloudéens qui ont monopolisé le ballon, sans vraiment inquiéter l'arrière-garde jusqu'à cette fatidique 82' où Khlifa s'est joué de Demmou et Chaouchi sorti hasardeusement de ses bois pour marquer le but de la qualification. Entre-temps, les Tunisiens ont usé de tous les subterfuges pour entraver le jeu des Mouloudéens en agressant Karaoui sur la main courante et en lançant un ballon en pleine action. En gros, le MCA doit amèrement regretter cette élimination alors qu'il ambitionnait d'aller en finale, voire jouer le titre. Maintenant que l'élimination est consommée, il faudra se concentrer sur le championnat et préparer sérieusement la prochaine participation en Ligue des champions 2018, en tirant les enseignements qui s'imposent. Même sur le plan tactique, il y a des choses à reprocher à l'entraîneur Bernard Casoni qui n'a pas su dominer son vis-à-vis en optant pour un schéma efficace et surtout à mieux préparer ses joueurs sur le plan mental pour faire face à toute sorte d'adversité. La preuve est d'ailleurs donnée par les Egyptiens du Ahly du Caire qui, la veille, avaient dominé l'Espérance de Tunis (2 à 1), une bien meilleure équipe que le Club Africain. Des leçons à méditer.
