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Histoires vraies
Moins trois (3e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 26 - 11 - 2004

Résumé de la 2e partie Giovanni Bigatti n?a plus jamais parlé de sa mésaventure. Mais depuis son retour, il n?est plus le même.
Et Giovanni se souvient. Il dit même qu'elle lui faisait peur. Le sang de Mme Bigatti s'est glacé dans ses veines. Et si cet enfant n'était pas son fils ?
Cela peut paraître impossible, avec ce visage et ce sourire. Alors, elle accumule tous les détails contradictoires en vrac : les oreilles sont un peu plus décollées, les yeux sont un peu plus petits, les pouces plus aplatis, cet accent traînant sur certaines voyelles... Une angoisse terrible la saisit à la gorge. «Tu crois qu'il est plus grand que moi à présent ?» La phrase qui a servi de détonateur tourne et retourne dans la tête de la mère qui, brusquement, trouve l'idée POUR SAVOIR.
Dans la chambre de Giovanni, derrière la porte de la penderie, se trouvent des traits de crayon avec des dates : ce sont les tailles successives de son fils. Maîtrisant son angoisse, Mme Bigatti conduit l'enfant dans la chambre. Le plus naturellement du monde, elle l'appuie contre la porte, met un livre au-dessus de sa tête et tire un trait de crayon. L'enfant qui est là, devant elle, a trois centimètres de moins que son fils. Alors, Mme Bigatti téléphone à la police et l'on interroge l'enfant, qui finit par craquer devant les évidences accumulées contre lui.
Il a menti, il n'est pas le fils de Mme Bigatti, mais, en revanche, il est le fils de M. Bigatti !
L'enquête révélera, en effet, que M. Bigatti avait eu une liaison avec une femme de chambre que l'on s'empressa de renvoyer en découvrant qu'elle était enceinte. Cette femme avait élevé son enfant et, au moment de la disparition de Giovanni, constatant son étrange ressemblance avec Giovanni, elle avait conçu le projet fou d'obtenir pour son fils la fortune des Bigatti.
Convoquées devant le juge d'instruction, les deux mères furent mises en présence et l'attitude de Mme veuve Bigatti devant celle qui avait été sa rivale fut curieuse. Convaincue, ou feignant de l'être, qu'il n'y avait pas eu véritablement tentative de chantage, elle retira sa plainte et l'enfant repartit dans l'anonymat d'où il était venu.
Bien des années plus tard, en 1958, Dino, le fils de la femme de chambre, avait oublié son aventure chez les Bigatti. A quarante ans, il travaillait dans l'administration, à Rome. Marié, père de trois enfants, il menait une petite existence paisible.
Au mois de mai 1958, il reçoit la lettre d'un notaire lui annonçant que Mme Bigatti venait de mourir et que sa fortune allait à ses deux neveux, les fils d'Angelo. Cependant, elle lui avait laissé une part de 60 millions de lires.
Dino reçut donc le chèque des mains du notaire. Malgré un silence de trente ans, la femme du roi de l'acier n'avait pas totalement oublié le fils de son mari. 60 millions de lires, c'était moins que la part des autres, bien sûr, mais il y a trente ans, sous la barre, il manquait déjà trois centimètres à Dino pour gagner la fortune.


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