Un contrat de gestion de l'Approvisionnement en eau potable (AEP) de la ville d'Alger sera conclu, incessamment, entre l'Algérienne des eaux (ADE) et l'entreprise française Suez. «Il s'agit d'une gestion déléguée et non d'une concession, puisque l'Etat reste propriétaire des ressources hydriques», a récemment expliqué M. Sellal. Le contrat, d'une durée de cinq ans, prévoit la réfection du réseau et sa gestion ainsi qu'un transfert des technologies correspondantes. L?expérience française est fortement préconisée par les responsables du ministère. Il est mentionné, en effet, qu?en France et partout ailleurs en Europe, les fuites d'eau sont détectées au moyen de satellites et les réparations se font par le biais de robots. L?exemple est sans cesse galvaudé pour illustrer l'importance des retards accumulés dans ce domaine. Le recours aux technologies de pointe est envisagé pour une intervention plus rapide et plus efficace sur les réseaux d'alimentation en eau potable. «Nous espérons parvenir, dans un proche avenir, à détecter les fuites d'eau par la télédétection qui sera assurée par le satellite algérien Alsat 1», avait encore souligné le ministre.
