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Criminels de légende : Tueurs en série
La bête de la Bastille (2e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 03 - 2005

Résumé de la 1re partie Guy Georges a violé et assassiné des jeunes femmes, sept en tout. Et il en a agressé plus de 10 autres, traumatisées à jamais.
A cette époque, la seule distraction de Guy Georges, dans ce coin ennuyeux, était le braconnage dans les bois alentour. Il fabriquait des pièges et guettait parfois plusieurs heures ses proies, tapi dans les bois. Il y passa des journées entières, seul, à observer et à traquer des animaux.
Dans la famille, les démonstrations d'affection étaient rares. Jeanne Morin était une femme bienveillante, mais autoritaire et quelque peu castratrice (selon un examen psychologique établi alors que Guy Georges avait douze ans). Mme Morin éleva jusqu'à 13 enfants à la fois, confiés par la Ddass. Chez le couple Morin, c'est l'autorité et l'ordre qui régnaient. La sexualité y était un sujet tabou.
Après ses 10 ans, Guy Georges changea du tout au tout. Il était toujours intelligent, avait son petit caractère, mais on s'aperçut qu'il se métamorphosait. Il poursuivit tant bien que mal une scolarité cahotique de 1974 à 1978 durant laquelle il montra «un incessant besoin de se faire remarquer, autrement que par sa couleur de peau, allant de l'affabulation à la violence».
Il se mit à voler de l'argent dans le porte-feuille de sa mère adoptive. Il devint de plus en plus violent et ne parvint pas à s'intégrer au collège. On découvrit qu'il souffrait de boulimie.
Les frères adoptifs de Guy Georges, plus âgés, ayant quitté le foyer, le jeune adolescent se retrouva seul avec six filles qui, sous la houlette de Mme Morin, dirigeaient la maison, et Guy Georges, qui avait été «abandonné par une femme», le supportait de plus en plus mal.
A 14 ans, en novembre 1976, il tenta d'étrangler l'une de ses s?urs adoptives, Roselyne, attardée mentale, mais elle parvint à le faire fuir. Guy Georges ne put expliquer son geste. Ses parents adoptifs tentèrent de minimiser l'événement, mais, à partir de ce moment-là, on se méfia de lui. Guy Georges se sentit encore plus isolé et différent. Il se montra agressif et rebelle à l'autorité de ses s?urs.
Le 31 mars 1978, à 16 ans, il tenta de tuer une autre de ses s?urs adoptive, Christiane cette fois, avec une barre de fer. Mais elle parvint à se débattre et à le mordre jusqu'au sang. Madame Morin retrouva Guy Georges prostré, les yeux révulsés, dans un état second. Mais, plus tard, lorsqu'elle voulut qu'il explique son geste, il n'exprima aucun regret, ni même une émotion particulière. Elle demanda à la Ddass de reprendre Guy Georges, car elle avait à présent peur pour ses autres filles.
Le 31 mars 1978, alors qu'il avait 15 ans et demi, la Ddass plaça Guy Georges dans un foyer spécialisé. Durant son séjour, d'avril à novembre 1978, il se montra aimable et sans agressivité envers les autres pensionnaires, des paumés et des exclus, comme lui. Par la suite, il allait toujours chercher leur compagnie.
En revanche, il passait son temps à faire peur au personnel féminin du centre, avec un plaisir quasi maladif. (à suivre...)


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